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Éditions de Mortagne : “Quatre livres qui susciteront beaucoup d’intérêts “

Les Éditions de Mortagne, sort simultanément 4 quatre livres dans la collection “Lime et citron” qui susciteront beaucoup d’intérêts auprès des lecteurs.

La vie entre parenthèses d’Hervé Desbois

Prénom: Corinne
Âge : mûr
Sexe : femme et fière de l’être !
Statut : en couple, mais pour combien de temps ?
Je recherche : une bouée de sauvetage…
Selon Didier, les gens tiennent trop à leurs problèmes pour vouloir s’en débarrasser. Communiquer ? Sortir ses tripes pour faire le ménage ? Hé ! Minute ! L’évolution n’en est pas encore rendue là pour l’espèce mâle et dominante ! OK, OK, je me calme. N’empêche… Quels sont les trois vœux qu’un homme voudrait voir exaucés par un génie ? Le sexe, le pouvoir et l’argent. Quelles seraient les réponses d’une femme ? L’amour, le bonheur et l’amour. Pas surprenant que je sois la seule à galérer pour que notre couple garde la tête hors de l’eau…
Prénom: Didier
Âge : ça dépend des yeux qui me regardent
Sexe : homme à la dérive
Statut : en relation sous respirateur artificiel
Je recherche : un sens à tout ça…
Corinne est dans son monde, moi dans ma bulle. Rien de nouveau sous la lune. Comment va notre couple ? Autant demander à un mourant quels sont ses projets de vacances ! Personnellement, j’aurais laissé notre histoire mourir sans assistance. Mais Corinne s’accroche. Elle veut insuffler une dernière dose d’oxygène à notre couple, un ultime coup de défibrillateur. J’essaie de faire le gars cool que rien ne touche… En réalité, ça me fout les bleus. Au fond, ce sont les femmes qui sont courageuses. Les hommes n’ont que des couilles…

Avis :

Le couple. Oui, le couple. Sujet qui fera beaucoup couler d’encre encore dans la littérature. Un sujet inépuisable pour les auteurs.

Hervé Desbois s’est lancé dans un pari risqué, celui de mettre en lumière la vie d’un couple dans son quotidien. Cela aurait pu perdre de son originalité après quelques chapitres, perdre aussi de sa véhémence, de son désir de vouloir faire passer un message à son lecteur.

Desbois a échappé à tout cela et a maîtrisé son roman d’un bout à l’autre, lui donnant à chaque parcelle de vie un souffle nouveau.

Son habilité littéraire et son style très unique n’échapperont pas aux lecteurs qui vont reconnaître en lui un auteur majeur au Québec.

Ma réflexion suite à ce roman est, que certainement l’homme est un éternel, adolescent!

Magnifique!

Auteur :

Français d’origine, mais Québécois de cœur, ce Lavalois d’adoption évolue dans le monde artistique depuis maintenant dix ans. De fonctionnaire provincial à auteur/comédien, Hervé a effectué tout un saut (sans filet !) et fait maintenant flèche de tout bois afin de ne vivre que de son art. Parti de rien, il a ainsi parcouru un chemin qui le laisse lui-même rêveur… Comédien, Hervé Desbois a côtoyé bien des stars en tant que doublure sur les plateaux américains – David Bowie, Willem Dafoe, John Hannah, Stewart Townsend… Sans oublier les DiCaprio, Penelope Cruz, Brendon Fraser, Angelina Jolie, etc., dont il a pu admirer le talent pour enrichir sa propre expérience. Mais au Québec, il faut être polyvalent. Hervé tourne donc dans des publicités, vidéoclips, séries télévisées et films de tous genres. Auteur bien connu dans le monde de la musique, il a écrit des chansons pour Marie-Chantal Toupin, Bruno Pelletier, Véronic Dicaire, Dave Bourgeois et plusieurs autres. Mais sa plume est également appréciée de Christian de la Cortina, avec lequel il a écrit le scénario de Transit, un film d’action indépendant sorti début janvier 2009 dans les cinémas québécois, et dans lequel Hervé tient lui-même un rôle secondaire. Hervé Desbois écrit aussi des livres. Plusieurs, même. Du livre d’inspiration au roman jeunesse (Mimi et Vincent, entre autres), c’est une quinzaine de titres qu’il a déjà à son actif, dont quelques-uns sont régulièrement en réédition. L’un d’eux, La bible des Impressionnistes, s’est même retrouvé inscrit en tant qu’ouvrage de référence dans l’un des programmes d’étude de la Sorbonne, à Paris. L’air de rien, ce sont des dizaines de milliers de lecteurs à travers le monde qui savourent le style d’écriture d’Hervé Desbois, tantôt poétique et inspirant, tantôt incisif et direct. Avec La vie entre parenthèses, Hervé Desbois entame une nouvelle histoire d’amour avec le livre : son premier roman « pour adultes ». Dans un langage coloré qui ne laissera personne indifférent, il nous livre des réflexions profondes sur la vie, tout en flirtant allègrement avec la légèreté de la langue et le sarcasme. Des heures de plaisir garanties !

Références : La vie entre parenthèses – Hervé Desbois – 9782890747869 – 24,95 $

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La vie en grosse de Mélissa Perron

À première vue, Daphnée-Rose Gauthier est une fille comme bien d’autres : célibataire (presque) assumée, elle partage son temps entre son boulot de photographe et ses nombreux amis. Pourtant, ses rondeurs (assumées) font d’elle une héroïne plutôt inhabituelle si l’on pense aux canons de la beauté qui régissent notre univers ! Qu’il s’agisse d’un entraînement au gym, de ses innombrables diètes, d’une expédition à la plage, d’un voyage en avion, d’une simple sortie dans un bar avec ses copines ou de son incursion dans les réseaux de rencontres, Rose a le don de se retrouver dans les situations les plus cocasses. Avec un humour rafraîchissant, parfois décapant, elle nous raconte ses aventures quotidiennes, ses joies et ses peines, à travers ses propres diktats : ceux d’une femme bien en chair, qui embrasse la vie à pleines lèvres ! Mais ne vous y trompez surtout pas ! Grosse ou petite, vous vous reconnaîtrez dans les réflexions de Rose sur l’amour, le couple et l’amitié. Impossible de résister à cette sympathique grassouillette qui balaie du revers de la main le jugement des autres et qui n’a pas peur du ridicule.

Avis :

Ce livre sont des épisodes de la vie, des chroniques de la vie quotidienne très drôle, parmi elles : Grossing bar, Grosse-compact.com, La grosse jet-set et La grosse faim qui sont de véritables perles littéraires.

Avec une écriture très humoristique, elle soulève une sérieuse question : “Quelle est la place de la femme ronde dans notre société”. Je dois dire que ce sujet est très peu présent dans la littérature. Comme une peinture de Botero, elle humanise son quotidien d’une façon tout à fait remarquable.

Cela pourrait faire une excellente télésérie. Je le souhaite vraiment.

La quatrième couverture est pour moi un bémol important, surtout un mot qu’il contient. Il est écrit : « Impossible de résister à cette sympathique grassouillette… ». Grassouillette. Je ne sais pas qui a écrit cela – sans doute une anorexique qui mange que des bananes de peur de ne plus rentrer dans son jean à 120$ –, mais ce mot m’a choqué. Perron est une femme heureuse, à l’humour rafraîchissant, qui ose écrire et s’affirmer à 100%, de mon côté, la réduire au mot « grassouillette » m’écœure. Perron est une femme comme on aimerait en rencontrer plus souvent dans nos rues. Je l’admire.

À lire tout de suite.

Auteure :

Native de Saint-Agapit, Montréalaise d’adoption depuis six ans déjà, Mélissa Perron vient tout juste de franchir le cap de la trentaine. Ce qui ne l’empêche pas d’avoir un parcours professionnel impressionnant ! Travaillant dans le domaine de la production télévisuelle, elle fait partie de l’équipe employée par 321 Productions pour l’émission Dieu Merci !, diffusée sur le réseau TVA. Ayant toujours été attirée par l’écriture, Mélissa s’est lancée dans l’exploration de ce nouveau médium avec des chroniques humoristiques conçues pour l’émission Salvail Racicot pour emporter à Radio Énergie 94,3. Elle trouve son inspiration chez les gens qui l’entourent et puise dans ses propres expériences. Que vous connaissiez ses capsules radiophoniques ou non, vous prendrez un plaisir fou à dévorer ce livre !

Références : La vie en grosse – Mélissa Perron – 9782890747876 – 19,95 $

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Passionnément givrée d’Audrey Parily

Ma vie est une tragédie grecque. Rien de moins. Vous pensez que j’exagère ? Eh bien, lisez ce qui suit ! J’ai vingt-six ans et je suis encore aux études. Études financées par ma mère, qui ne se gêne pas pour me le rappeler. Pour ajouter à mon stress, je n’ai toujours pas la plus petite idée de ce que je vais faire de ma vie. Professionnelle ou autre. Je vis au Québec depuis un an (ah ! c’est vrai, vous l’ignorez : je suis Française). L’homme que j’aime me fuit. Je fuis l’homme que j’aime. Et les conquêtes de mon colocataire défilent sans cesse dans notre appartement, si bien que parfois, j’ai l’impression que vivre dans une gare serait plus reposant. Vous n’êtes toujours pas convaincu ? Je continue. J’ai des rêves plein la tête, surtout celui d’écrire, au grand désespoir de ma mère. Parlant du loup. J’ai une mère chirurgienne, exigeante, exaspérante, contrôlante (et tous les synonymes du genre, mais je l’adore). Quant à mon cerveau, je songe depuis un certain temps à m’en débarrasser, l’actuel ne me donnant pas du tout satisfaction. Non seulement il m’encourage à faire des choses dont je ne suis pas très fière, mais en plus, il prend un malin plaisir à me bombarder de milliards de questions qui, comme vous l’imaginez, restent sans réponse. Maintenant, osez me dire que ma vie n’a rien d’une tragédie ! Avec passion et détermination (pour ne pas dire obstination) ainsi qu’une légère tendance à l’obsession, Isa essaie de trouver sa place dans la vie qu’elle se construit au Québec. Passionnément givrée se veut un portrait à la fois pétillant et acidulé des relations hommes-femmes d’aujourd’hui, de la vie au Québec en tant qu’expatriée, ainsi qu’une réflexion délicieusement tourmentée sur comment concilier l’âge adulte et la poursuite de ses rêves.

Avis :

Les Éditions de Mortagne ont eu le flair, de signer Audrey Parily qui risque d’être une auteure incontournable dans les semaines à venir. Elle se révèle – et ceci, pour un premier roman – comme une auteure de grand talent. Une auteure qui manie la plume avec une telle facilité comme le feraient les plus grands auteurs que nous connaissons.

Ce roman est même une œuvre sociologique du Québec vue par une immigrante. “Passionnément givrée” lui ouvre les portes des auteurs qui compteront dans la littérature québécoise. J’espère qu’après cette trilogie, elle aura l’audace d’emmener ces nombreux lecteurs là où ils ne s’attendent pas. Ce sera tant pour l’auteure que pour les lecteurs, la preuve que sa verve littéraire sera issue sur l’étonnement qu’elle souhaite procurer à ces derniers et non en explorant une nouvelle fois le même thème.

Audrey Parily, signe un premier roman simplement parfait.

Du pur plaisir!

Auteure :

Née en France, non loin des Alpes, Audrey Parily grandit à Lyon en rêvant de grands espaces. Ses parents, originaires des Antilles, lui transmettent très vite l’envie de voyager. Elle se passionne aussi pour les livres qui lui font découvrir d’autres époques, d’autres façons de vivre, d’autres paysages. Cette passion lui donne également le goût de l’écriture. À l’âge de douze ans, elle se lance et écrit son premier roman, qui ne passera malheureusement pas à la postérité. Néanmoins, elle ne s’arrêtera plus jamais d’inventer des histoires. Pendant son adolescence, elle voyage un peu partout à travers l’Europe et, en 2005, elle dépose ses bagages à Québec afin d’étudier à l’Université Laval. Son besoin de découvertes est incommensurable. Même si les clichés des ours bruns à chaque coin de rue et des cabanes perdues au fond des bois ne se réalisent pas, elle tombe en amour avec le Québec et les Québécois. Après sa maîtrise en administration, elle décide de rester à Québec. Depuis, elle vit dans un avion, entre le Québec et la France. En février 2008, elle complète l’écriture d’un énième roman qu’elle juge assez bon, contrairement aux précédents, pour être envoyé à des éditeurs. Elle passe cependant encore un mois à déplacer les virgules puis s’oblige à poster son manuscrit. Les Éditions de Mortagne communiquent avec elle le 14 avril 2008. Oui, elle se souvient de la date et même de l’heure ! Passionnément givrée est le premier tome d’une trilogie givrée. Il s’inscrit dans la veine des comédies romantiques et s’inspire de l’expérience d’expatriée de son auteure ainsi que de sa passion pour les relations humaines. Hormis l’écriture, Audrey Parily se passionne pour les chevaux et rêve de partager sa vie entre une écurie et un ordinateur.

Références : Passionnément givrée – Audrey Parily – 9782890747890 – 24,95 $

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Une plus un égale trois de Martin Dubé

Un enfant, ça vous décroche un rêve, disait l’autre. Oui, mais ça vous le piétine joyeusement aussi. Enfin, c’est ce que croient Guillaume et Justine, couple dans la trentaine, qui voient leur nid d’amour s’effondrer avec l’arrivée imprévue de la cigogne. Et s’ils n’étaient pas faits pour les nuits blanches et les couches qui fuient ? Et s’ils cachaient en eux les meilleurs parents du monde ? Une plus un égale trois s’adresse aux nouveaux parents dépassés, aux futurs parents inquiets, aux couples qui n’ont pas d’enfant et aux autres qui n’en veulent pas. Polaroïd aigre-doux de la réalité tragi-comique qu’est la naissance d’un enfant, Une plus un égale trois est une explosion de rires, de petites fins du monde et de grands questionnements sur la maternité et la paternité, où s’entremêlent un accouchement, les Beatles, la philosophie grecque et le paintball. Une plus un égale trois, c’est tout ça, mais c’est surtout la grande histoire d’amour de deux êtres un peu perdus qui s’accrochent à l’immense bonheur que leur procure leur petite Emma, l’enfant qui rend illogique la plus touchante des équations…

Avis :

Martin Dubé m’a bluffé. Ceux qui sont fous de la série “Les invincibles” retrouveront la même ambiance dans le second roman de l’auteur qui passe à la moulinette le couple en faisant ressortir les plus petits défauts pour en faire jaillir un étincelant roman qui séduira un large public. Chacun de nous se reconnaîtra dans le destin de ce couple. Les nombreux questionnements sur la maternité, la paternité, la peur de ne pas être à la hauteur d’être parent.

Bref, c’est la meilleure thérapie de couple qu’aucun psychologue ou sexologue ne pourra offrir à leurs patients. L’avantage c’est qu’en plus vous aurez du plaisir. Ce roman fait réfléchir, nous retourne sur nos propres questionnements. Le luxe d’être un couple sans enfant sera mis à rude épreuve.

L’un des meilleurs romans de ce début d’année.

Indispensable dans la bibliothèque.

Auteur :

Martin Dubé est un homme. Maintenant que vous avez bien cerné le personnage, passons à autre chose. Par exemple, les vignobles de Bordeaux. Il serait malhonnête de passer sous silence la passion des vins de cet auteur au coude léger. Malgré ce penchant qui embrouille ses idées et détruit ses neurones, il aime la vie et elle le lui rend bien.
Issu d’une famille composée de Japonais et de Norvégiens, il a toujours su bien camoufler ses origines sous d’épaisses couches de fond de teint, latex et perruques de clown. Prédestiné à une brillante carrière de neurochirurgien, il abandonna son rêve le jour où il échoua son bricolage à la maternelle. Têtu, ambitieux et myope, il est devenu enseignant de français au secondaire (on l’a refusé aux Grands Ballets Canadiens section gigue). Depuis sa tendre enfance, il griffonne des histoires dans ses livres d’école, espérant qu’un jour quelqu’un croit en lui. Passionné de littérature, de musique, de théâtre, de cinéma, il s’intéresse à tout, attendant le jour où le tout s’intéressera à lui. En avril 2007, il publie son premier roman NUL SI DÉCOUVERT aux Éditions de Mortagne. Dans ses temps libres, il écrit un deuxième roman et retranscrit la Bible en morse. Celui que la critique a qualifié de « droitier » et « d’amoureux fou des points-virgules » n’a pas écrit son dernier mot. Enfin, oui, le mot « mot » était le dernier. Maintenant, c’est « dernier » qui… oubliez ça. Toujours drôle et sans prétention, son écriture est tout le contraire de lui. Il cerne bien les questionnements, les bouleversements de sa génération et n’hésite jamais à danser lorsque la situation l’exige.

Références : Une plus un égale trois – Martin Dubé – 9782890747883 – 22,95 $

Copyright – Made in Québec – Jean-Luc Doumont – 2009
Toute reproduction interdite sans la mention
https://madeinquebec.wordpress.com

Catégories :Mars 2009
  1. 22 mars 2009 à 8:27

    J’ai lu deux romans sur les 4…
    Du bonbon…Ok je suis impliqué car je connais l’auteur d’un d’entre eux…

    Je vais lire les deux autres dans les prochains mois!!

  2. Isabelle Fortier
    23 mars 2009 à 2:47

    J’ai lu le roman de Hervé Dedsbois et je l’ai trouvé exceptionel. Je l’ai lu en une seule journée, ce qui indique clairement qu’il était bon car si je tarde à lire un livre,c’est qu’il ne m’interresse pas vraiment. Il a un style d’écriture à lui seul et sa façon de faire parler la femme dans un chapitre et l’homme dans l’autre, est génial. Tu as envie d’aller voir d’un chapitre à l’autre ce qui se passera, c’est un livre qu’il faut avoir dans sa bibliothèque.

  3. 23 mars 2009 à 9:39

    Merci ta critique, j’avoue que lire que mon roman est parfait selon toi, ça m’a beaucoup beaucoup retournée (dans le bon sens !) Et effectivement, je pense à être autre chose que des livres drôles et plutôt légers, mais je n’en dis pas plus !

  4. 23 mars 2009 à 9:39

    Il manque le mot « pour » entre merci et ta critique. Peux-tu arranger ça ? Merci !!

  1. 23 mars 2009 à 9:54

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