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Archive for juillet 2009

“ L’énigmatique Céline Dion ” de Denise Bombardier

Récit :

SG.RAS-CelineDion-V2.qxd:Mise en page 1 Céline Dion a des millions de fans à travers le monde, elle a vendu plus de 200 millions de disques, et pourtant elle reste mystérieuse. C’est ce mystère qu’a entrepris de percer Denise Bombardier, l’une des très rares personnes à avoir gagné une proximité avec Céline Dion. Auteure de l’une de ses chansons, elle l’a accompagnée pendant près d’un an dans sa tournée mondiale : « Je l’ai vue triompher dans les stades, perdre la voix en Australie, j’ai partagé des moments intimes avec elle et sa famille, je l’ai observée avec les grands de ce monde, de Mandela à Sarkozy, toujours entourée et pourtant si seule." Dans les avions, les hôtels, le loges de sa tournée triomphale, Denise Bombardier a recueilli les confidences de Céline Dion, parlé avec sa mère, son mari, son fils, ses nombreux frères et sœurs… Avec finesse et recul, elle nous livre ici son regard sur cette face inconnue de la star, à qui s’applique si bien la phrase de Mme de Staël : « La gloire est le deuil éclatant du bonheur ».

Avis :

Oui, je n’aime pas Céline. Je ne suis pas le seul dans ce cas. Mais pour le bien de cette chronique, je me suis mis à lire le dernier Bombardier qui lui consacre tout un livre. En journalisme on appellerait cela un publireportage. Pour elle, il n’existe aucune ombre au tableau de la diva. C’est normal, quand les voyages sont payés gracieusement par l’entourage de Céline on ne peut qu’écrire que du bien. J’aurai pensé que Denise Bombardier, qui prend souvent la parole pour certaines causes, elle aurait amené sa propre vision de Céline Dion. Il n’en est rien. C’est un publireportage de plus de 200 pages. Les fans aimeront ce livre, les autres… qui sait !

Auteure :

Sociologue, Denise Bombardier est surtout célèbre dans le grand public pour sa longue carrière de journaliste « choc » et pour ses nombreux romans et essais. Elle a écrit la chanson La Diva pour le dernier disque en français de Céline Dion "D’Elles".

Références :

Titre : L’énigmatique Céline Dion
Auteure : Denise Bombardier
Éditeur : XO Éditions
ISBN : 9782845634138

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Catégories :Juillet 2009

“ Le sacrifice des sables ” de Tucker Malarkey

Récit :

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La guerre vient de finir dans une Angleterre ravagée lorsque Gemma, infirmière, apprend la mort de son père, archéologue en Égypte. Elle part aussitôt, meurtrie mais aussi en quête d’horizons nouveaux. Au Caire, elle est accueillie par David Lazar, un collègue de son père, et ses deux fils : Michael, aviateur mutilé qui erre au bord de la folie, et Anthony, archéologue énigmatique qui disparaît pour de longues périodes dans le désert. Sans l’avoir cherché, Gemma se trouve obligée d’enquêter sur les circonstances de la mort de son père : quels étaient ces étranges manuscrits sur lesquels travaillait l’archéologue ? Anthony le sait, mais semble désireux d’éloigner (ou de protéger) la jeune Anglaise. Tandis que Michael se prend pour elle d’une passion violente, voire inquiétante, Gemma plonge dans l’histoire de cette famille brisée où les douleurs sont grandes, les rancœurs vivaces mais l’amour plus fort que tout… Lorsque Gemma aura enfin élucidé l’énigme, elle pourra renaître à la vie.

Avis :

Cette lecture me fut bénéfique. J’ai découvert le Caire comme jamais auparavant. J’ai même ressenti la chaleur de ce pays à travers l’histoire. Les personnages sont flamboyants, amusants et attachants. Pour un roman d’aventures, je ne suis pas resté sur ma faim, Tucker Malarkey explore chaque facette de ces personnages avec brio. Chaque page contient une bouffée de fraîcheur – ou de chaleur – on respire avec les personnages. “Le sacrifice des sables” sera sans doute prochainement sur nos écrans de cinéma. À lire sans hésiter.

Auteur :

L’Américaine Tucker Malarkey a travaillé pendant quatre ans comme journaliste au Washington Post avant de partir pour le Kenya. Alors qu’elle ne devait y passer que trois mois, elle y a vécu deux ans pendant lesquels elle a été enseignante. À son retour, elle a participé à des ateliers d’écriture. Le Sacrifice des sables est son deuxième roman, le premier traduit en français.

Références :

Titre : Le sacrifice des sables
Auteur : Tucker Malarkey
Éditeur : Robert Laffont / Best-Sellers
ISBN : 978-2-221-10659-4

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Catégories :Juillet 2009

“ Pointe Maligne : L’infiniment oubliée ” de Nicole V. Champeau

Récit :

8256_150 Pointe Maligne. L’infiniment oubliée met en situation le fleuve Saint-Laurent dans sa partie ontarienne, à partir du lac Saint-François en remontant vers Cornwall (Pointe Maligne) jusqu’aux Mille-Îles. L’auteure nous invite à la suivre dans son périple d’où se dégage à travers les écrits, les cartes, les siècles et les personnes qui ont sillonné les lieux, une poésie de l’histoire. Elle ravive le souvenir de sites engloutis depuis la construction de la Voie Maritime du Saint-Laurent et l’aménagement des rapides du Long Sault. Isle aux deux Testes, Anse à la Mort, Isle au Diable, Pointe aux Herbes, Anse au Gobelest, Pointe au Citron, Anse au Corbeau, Isle à la Cuisse, Pointe aux Joncs, Isle aux Mille Roches, Isle aux Galots, Isle Magdeleine, Isle au Batteau, Isle aux Perches, Pointe aux lièvres, Cabane aux noix, le Moulinet… autant de patronymes défilent sous la plume de Nicole V. Champeau pour qu’on en saisisse la beauté, parfois sombre. Quelques noms évoqués : René de Bréhant de Galinée, Xavier de Charlevoix, les pères Ragueneau, Chaumont et Dablon, le comte de Frontenac, Robert Cavelier de La Salle, Pierre Esprit Radisson, Joseph-François Lafitau, le baron de Lahontan, le chevalier de la Pause, Gédéon de Catalogne, Pierre Pouchot de Maupas, Joseph-Gaspard Chaussegros de Léry. Pointe Maligne. L’infiniment oubliée rappelle aussi la magnifique chevauchée du Long Sault et les rapides troubles en amont – les glaces, les mouillages et les vents, les batteaux [sic] qui embardent, les passages effroyables, les bouillons qui sautent de 12 à 15 pieds de haut, les eaux violentes – pour que demeurent dans la psyché des lieux quelques traces de leur souvenir.

Avis :

Nicole V. Champeau est une auteure qui se démarque des autres. Elle met judicieusement en lumière Pointe-Maligne, le fleuve Saint-Laurent dans sa partie ontarienne. Une histoire qui fut complètement oubliée. Grâce à sa superbe écriture, elle redonne une vie à ce passé. Les amateurs d’histoires vont se régaler de ce premier tome. J’ai été surpris par la transparence de son écriture. Elle écrit comme si elle nous raconterait autour d’une table cette histoire. Cela rend passionnant et à la fois surprenant. Un beau livre qui restera indémodable.

Auteure :

Nicole V. Champeau est originaire de Cornwall, en Ontario. Le fleuve Saint-Laurent de sa province natale demeure le lieu de poésie qui l’a profondément marquée.

Références :

Titre : Pointe Maligne : L’infiniment oubliée
Auteure : Nicole V. Champeau
Éditeur : Vermillon
ISBN : 978-1-897058-74-9
Prix : 30 $

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Catégories :Juillet 2009

Paulo Coelho publie des romans gratuits

Coelho Voici une idée qui connaît déjà un grand succès sur Internet. L’auteur, Paulo Coelho, à qui on doit notamment “L’alchimiste”, publie sur son site personnel, quelques romans en téléchargement gratuit.

Il y a des romans en anglais, espagnol, allemand, portugais et en italien.

Mais un roman est disponible en trois parties et en français au nom de “Guerrier de Lumière”.

Pour lire ce roman en trois parties, il suffit de cliquer sur le lien suivant : http://paulocoelhoblog.com/internet-books/

Bonne lecture!

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“ Si je reste ” de Gayle Forman

Récit :

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Mia a 17 ans, un petit ami que toutes ses copines lui envient, des parents un peu excentriques mais sympas, un petit frère craquant, et la musique occupe le reste de sa vie. Et puis vient l’accident de voiture. Désormais seule au monde, Mia a sombré dans un profond coma. Où elle découvre deux choses stupéfiantes : d’abord, elle entend tout ce qu’on dit autour de son lit d’hôpital. Ensuite, elle a une journée seulement pour choisir entre vivre et mourir. C’est à elle de décider. Un choix terrible quand on a 17 ans. “ Si je reste ” est une merveilleuse histoire d’amour, mais aussi un livre qui nous fait réfléchir à l’essentiel, à la place de l’amour et du bonheur, à tous ces liens avec nos proches auxquels on s’habitue et qui sont pourtant le vrai trésor de nos vies.

Avis :

Parmi les nouveautés estivales, on retrouve un premier roman signé par Gayle Forman. “Un phénomène littéraire” ont dit certains critiques, France Soir titrait le 20 avril 2009 “Best-seller programmé”. Même si Forman est une journaliste réputée, son roman est encore un premier roman où certains passages m’ont semblé assez vides. Le thème du “Vivre ou mourir” fut aborder dans de nombreux romans qui ont marqué eux l’histoire de la littérature. Même si le marketing littéraire dans ce genre de livre est présent, je suis resté sur ma faim. D’ailleurs, on se demande à quelques reprises où l’auteure souhaite embarquer son lecteur quand elle écrit des phrases dignes des sitcoms américaines. Est-ce meilleur que Twilight? Non. Juste différent. Néanmoins à découvrir.

Auteure :

Gayle Forman est une journaliste réputée, primée pour ses articles. Elle vit à Brooklyn avec son mari et leur fille. Si je reste est déjà un phénomène d’édition, avec une sortie mondiale dans plus de vingt pays et une adaptation cinématographique en cours par les producteurs de Twilight.

Références :
Titre : Si je reste
Auteure : Gayle Forman
Éditeur : Oh Éditions
ISBN : 978-2-915056-80-8

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“ Que serais-je sans toi? ” de Guillaume Musso

Récit :

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Gabrielle a deux hommes dans sa vie. L’un est son père, l’autre est son premier amour. L’un est un grand flic, l’autre est un célèbre voleur. Ils ont disparu depuis longtemps, laissant un vide immense dans son cœur. Le même jour, à la même heure, ils surgissent pour bouleverser sa vie. Ils se connaissent, ils se détestent, ils se sont lancé un défi mortel. Gabrielle refuse de choisir entre les deux, elle voudrait les préserver, les rapprocher, les aimer ensemble. Mais il y a des duels dont l’issue inéluctable est la mort. Sauf si… Des toits de Paris au soleil de San Francisco. Un premier amour qui éclaire toute une vie. Une histoire envoûtante, pleine de suspense et de féerie.

Avis :

Musso est un phénomène littéraire, au même titre que Marc Levy, à qui on le compare souvent. Pourtant, leurs deux écritures sont certes différentes, mais le désir de faire vagabonder le lecteur est identique. Car lire un roman, c’est avant tout, selon moi, c’est s’évader en oubliant les tracas quotidiens. Musso réalise cela avec brio. Ceux qui n’ont jamais lu un de ces romans, s’y perdront un peu, car Musso aime bousculer son lecteur en donnant du rythme à son livre. “Que serais-je sans toi?”, est une formidable histoire d’amour sur le retour imprévisible d’un premier amour. Qui ne se souvient pas de son premier amour? Chacun de nous. Musso frappe fort et ce roman est parmi mes favoris de l’été. À lire sans hésiter.

Auteur :

Né en 1974 à Antibes (Alpes-Maritimes), Guillaume Musso rencontre la littérature à dix ans et est convaincu, dès ce moment, qu’il veut écrire un jour des romans. A 19 ans, Guillaume Musso part plusieurs mois aux États-Unis, et découvre New York qu’il adore immédiatement. Pour financer son voyage, il se trouve un job de vendeur de crèmes glacées et cohabite avec des travailleurs de toutes nationalités. Il dit avoir beaucoup appris de cette période. En tout cas, il rentre en France avec des idées de romans plein la tête. Après une licence de sciences économiques, il passe le Capes de sciences-éco, pour exercer avec conviction le métier de professeur. En 2004, Guillaume Musso confie son roman Et Après… à XO. Bernard Fixot est enthousiasmé par l’atmosphère unique que crée ce jeune auteur à l’écriture moderne. Et Après… est vendu à plus d’1,5 million d’exemplaires et traduit dans une vingtaine de langues. Cette incroyable rencontre avec les lecteurs, suivie par l’immense succès de Sauve-moi, Seras-tu là ?, Parce que je t’aime et Je reviens te chercher fait de lui un des auteurs français favoris du grand public, traduit dans le monde entier, et adapté au cinéma. Et Après…, produit par Fidélité Productions et réalisé par Gilles Bourdos, avec Romain Duris, John Malkovich et Evangeline Lilly, est sorti sur les écrans français en janvier 2009. Les droits cinéma de Seras-tu là ? et Parce que je t’aime ont également été acquis par les Films Christian Fechner et UGC.

Références :

Titre : Que serais-je sans toi?
Auteur : Guillaume Musso
Éditeur : XO Éditions
ISBN : 9782845634190

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“ Le Chant des sorcières : Tome 3 ” de Mireille Calmel

Récit :

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Dans la veine du Lit d’Aliénor et du Bal des Louves, la fin du magnifique Chant des sorcières, une aventure historique et féerique, foisonnante et sensuelle. 1484. A la cour de Philippine de Sassenage, le danger est désormais partout. Autour du Prince Djem et de leur amour secret. Autour de Jeanne de Commiers. L’heure est proche où la prophétie annoncée en Avalon doit se réaliser et Marthe redouble autant de vigilance que d’acharnement maléfique. Pourtant, la résistance s’organise. Le baron Jacques et Algonde se sont alliés. Par les pouvoirs magiques qu’elle a déjà manifestés, Elora, l’enfançonne de Mathieu et d’Algonde incarne l’espoir. Pendant ce temps, de l’autre côté de la Méditerranée, la belle Égyptienne Mounia, emportée par sa passion pour le chevalier Enguerrand, tente à la fois d’échapper aux assassins lancés sur ses traces. et de retrouver la carte qui rouvrira les portes des Hautes Terres. Auront-ils, tous, le courage d’aller jusqu’au bout d’eux-mêmes ? L’amour sera-t-il assez puissant pour déjouer cette partie qui semble gagnée d’avance dans l’esprit démoniaque de Marthe et de Mélusine ? C’est ici et maintenant que le destin d’Algonde se joue. Aura-t-elle le cran nécessaire à son accomplissement ? Pour une ultime fois, sauver les siens ?

Avis :

Voici le troisième tome du “Chant des sorcières” de Mireille Calmel. Les habitués y retrouveront les personnages auxquels ils se sont attachés avec un certain plaisir. J’ai pris plaisir à lire, même si certaines références étaient complexes, cela m’a permis d’apprendre et d’ouvrir une nouvelle porte sur l’histoire. Calmel, avec son écriture minutieuse, a réalisé une fois de plus, un travail titanesque. Les mots résonnent comme de la musique. Son roman ravira les amateurs de belles histoires et surtout un lectorat masculin. À lire.

Auteure :

Mireille Calmel a l’habitude de dire que l’écriture lui a sauvé la vie. Car lorsque, à l’âge de 8 ans, elle tombe gravement malade et est déclarée perdue, Mireille commence à écrire, par besoin d’extérioriser sa peur, mais aussi parce qu’elle croit profondément que tant qu’elle écrira, elle ne mourra pas. Et inexplicablement, bien que les médecins aient renoncé, la maladie régresse. Peu à peu, Mireille reprend des forces, recommence à marcher. Elle travaille avec acharnement ses cours par correspondance, sans jamais cesser d’écrire : 250 poèmes, des chansons, un roman… Ce n’est qu’à quinze ans qu’elle retrouve une vie pleinement normale. Elle ne pense plus qu’à écrire, lire, chanter, vivre à tout prix. Elle écrit des chansons, des nouvelles, des pièces de théâtre, dont l’une destinée aux adolescents sera couronnée d’un prix, chante dans les bals populaires, organise un festival de théâtre, monte des spectacles sur différentes scènes à travers la France… En 1995, elle dépose un dossier d’insertion et obtiens le RMI pour écrire ce qui deviendra Le lit d’Aliénor. Cinq ans après, elle envoie son manuscrit à Bernard Fixot, avec qui elle signe son premier contrat. Et c’est le succès : plus de 100 000 exemplaires vendus en librairie en France, 800 000 exemplaires vendus dans le monde… Deux ans après, les héroïnes de son Bal des Louves rencontrent le même engouement auprès du public. Mireille Calmel vit en Aquitaine, à Saint-Christoly-de-Blaye, avec son mari et ses enfants.

Références :

Titre : Le Chant des sorcières : Tome 3
Auteure : Mireille Calmel
Éditeur : XO Éditions
ISBN : 9782845633995

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Catégories :Juillet 2009

“ Le Talisman de Nergal – T. 5 : La cité d’Ishtar “ d’Hervé Gagnon

Récit :

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La série Le Talisman de Nergal nous amène jusque dans le Nouveau Monde! Le temple du Temps a été détruit. Quatre des cinq fragments du talisman de Nergal ont été récupérés par les Nergalii. La quête de Manaïl semble perdue d’avance. En proie au désespoir, le jeune homme s’éveille aux côtés d’Ermeline en pleine forêt, dans un kan inconnu, près d’une petite colonie appelée Ville-Marie, en l’an 1665. Selon Ishtar, c’est là que l’Élu doit trouver ce qu’il lui manque cruellement pour poursuivre sa quête : la compréhension et la maîtrise des Pouvoirs Interdits. Ceux-ci feront en sorte qu’il pourra, comme Mathupolazzar et ses disciples, voyager d’un kan à l’autre. Or, malgré l’accueil des colons, l’aide d’une sorcière et de son arrière-petit-fils, du stoïque Karahotan, de la mystérieuse Angélique et de ses loups, de même que d’un écrivain anglais bien connu et d’un chétif marchand juif, quantité d’ennemis se dressent sur le chemin qui mène jusqu’au temple des Anciens, enfoui au cœur du mont Royal. Parmi les plus dangereux, les Nergalii, avec leur grand prêtre en tête, qui poursuivent Manaïl sans relâche en 1673, puis dans le Montréal de 1842, plus déterminés que jamais à instaurer le Nouvel Ordre. Ainsi, Manaïl se retrouve à nouveau confronté à la mort. Mais cette fois-ci, elle dépassera sa propre personne et l’atteindra aussi dans ce qu’il a de plus précieux et de plus vital : sa compagne, Ermeline.

Avis :

Mon ami Hervé vient de publier son plus récent tome du « Talisman de Nergal ». Je l’ai déjà écrit mille fois, mais des romans à épisodes, je ne suis pas friand de cela. Parmi les rares cas, il y a Hervé Gagnon. Cet auteur provenant de Jonquière, est un auteur talentueux à souhait. Chaque fois, il arrive à me déconnecter de la réalité avec ces écrits. Je ne lis pas, je dévore chaque page avec le même plaisir et enthousiasme. J’ai tout le temps hâte de savoir ce qui va se passer dans le prochain chapitre. Alors, j’ai replongé dans le « Talisman de Nergal » avec bonheur et grand plaisir. Je le répète, cette série n’est pas seulement pour les adolescents, mais aussi pour les adultes. Que du bonheur a chaque page! Du grand Gagnon, comme toujours. Merci Hervé!

Auteur :

Auteur pour la jeunesse maintenant bien établi, Hervé Gagnon a écrit plus d’une dizaine de romans dont Spécimens et Complot au musée (lauréat, Prix Abitibi-Consolidated de littérature jeunesse 2007), parus aux Éditions Hurtubise HMH. Le Talisman de Nergal est sa première série. Le tome I, L’Élu de Babylone, s’est récemment mérité le prix Abitibi-Bowater 2008. Forts de leur popularité, les tomes I et II seront bientôt disponibles en France, permettant à de nouveaux lecteurs d’entrer dans cette passionnante et enlevante aventure dans le temps et l’histoire!

Références :

Titre : Le Talisman de Nergal –T. 5 : La cité d’Ishtar
Auteur : Hervé Gagnon
Éditeur : HMH Hurtubise
ISBN : 978-2-89647-178-2
Prix : 12,95 $

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“ L’ombre d’Edgar Poe ” de Matthew Pearl

Récit :

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En consacrant son second roman aux derniers jours de la vie d’Edgar Poe, Matthew Pearl choisit de s’attaquer à l’une des plus grandes énigmes de l’histoire littéraire. L’ironie du sort veut que Poe, considéré comme l’inventeur du roman policier, ait lui-même trouvé la mort dans des conditions demeurées, jusqu’à ce jour, très controversées. Pearl a eu une idée aussi géniale que machiavélique : confier aux héros inventés par l’auteur des Histoires extraordinaires le soin de mener l’enquête sur la disparition de leur propre créateur… Baltimore, fin 1849. Quentin Hobson Clark, riche héritier et jeune avocat brillant, est le témoin fortuit des funérailles d’Edgar Poe. L’enterrement se déroule " à la sauvette " ; quatre personnes seulement assistent à l’insolite cérémonie. Clark, ébranlé par cet événement, souhaite faire toute la lumière sur les circonstances pour le moins obscures qui entourent la mort de Poe. Fervent admirateur de l’écrivain, il entend ainsi laver l’honneur souillé de celui que la presse présente – à tort, selon lui – comme un dévoyé, mort des suites de son incurable penchant pour l’alcool et les drogues. Le jeune homme décide sur-le-champ d’embarquer pour la France, abandonnant derrière lui sa prospère étude d’avocat, sa belle fiancée Hattie et sa somptueuse propriété de Glen Eliza. Qui mieux que Dupin, héros de plusieurs contes d’Edgar Poe, habile à démêler les intrigues les plus inextricables, pourrait l’aider à tirer cette ténébreuse affaire au clair ? Obsédé par le mystère de la mort de Poe, Clark est prêt à consacrer sa fortune à la résolution de l’énigme. À Paris, il fait la connaissance de deux hommes – l’exubérant baron Claude Dupin et le taciturne détective Auguste Duponte – qui peuvent chacun revendiquer avoir servi de modèle au célèbre enquêteur. Mais lequel des deux est le véritable Dupin ?

Avis :

Ce mélange de roman et de faits historiques, est sorti tout droit du génie de Matthew Pearl. Cet auteur talentueux n’a jamais perdu son flegme pour écrire des histoires toujours intéressantes et passionnantes. La vie d’Edgar Poe ne fut pas facile. Ce majestueux auteur est mort dans l’ignorance totale. Aujourd’hui, Pearl signe un roman d’une perfection totale. Un excellent roman d’été qui se classe déjà parmi les classiques de la littérature. Une enquête surprenante. À lire sans hésiter.

Auteur :

Diplômé à vingt-huit ans des prestigieuses universités de Yale et de Harvard, spécialiste reconnu de Dante, Matthew Pearl est l’un des auteurs les plus talentueux de la jeune littérature américaine. Son premier roman, Le Cercle de Dante (Robert Laffont, 2004), a rencontré un succès international et a été traduit dans plus de trente langues. L’Ombre d’Edgar Poe, son nouveau roman, a figuré sur la liste des best-sellers du New York Times dès sa parution aux États-Unis.

Références :

Titre : L’ombre d’Edgar Poe
Auteur : Matthew Pearl
Éditeur : Robert Laffont / Best-Sellers
ISBN : 978-2-221-10792-8

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“ La Survivante ” de Marie-Paule McInnis

15 juillet 2009 1 commentaire

Récit :

survivante Après une série sans fin de tragédies survenues depuis son adolescence, Marie-Paule McInnis subit en 1996 une épreuve que peu d’êtres humains ont connue, c’est-à-dire la mort de ses deux fils, assassinés par leur père, lequel s’est ensuite suicidé. Bien décidée à s’en sortir, madame McInnis se donne trois objectifs qui deviendront autant de raisons de continuer à vivre : étudier à l’université, écrire son histoire et surtout faire inhumer de nouveau ses enfants loin de leur père, afin qu’elle puisse se recueillir en paix sur leur tombe. Avec La Survivante, cette victime de violence conjugale, meurtrie par la mort de ses enfants et déchirée par l’injustice, décide de rompre le silence et d’aider les victimes de violence. Madame McInnis croit ainsi que la disparition de Jérôme et de Justin n’aura pas été vaine, si elle permet de sauver ne serait-ce qu’une seule autre personne. Car le but avoué de ce livre est à la fois d’encourager les victimes de violence à porter plainte et d’aller chercher de l’aide auprès des ressources qui sauront les guider et les accompagner dans leurs démarches. Il est désormais clair pour Marie-Paule McInnis que l’homicide conjugal n’est pas un drame passionnel, ni un acte de désespoir et encore moins un geste d’amour. Au contraire, il est souvent précédé de toute une série d’actes stratégiques et répétitifs qui aboutissent à une longue relation de violence et de contrôle, et ce, jusqu’à l’inévitable…

Avis :

C’est un livre qui mets K.O. son lecteur. Un livre troublant, émouvant. Les larmes coulent toutes seules. Impossible de les arrêter. Que l’on soit homme ou femme, l’émotion sera présente à chaque page. Des milliers de questions passeront dans la tête, sans jamais trouver les réponses. Je tiens à souligner le talent de l’auteure, qui pour un premier livre, est vraiment réussi. J’espère qu’elle n’arrêtera pas en si bon chemin. J’aimerais voir son talent au service d’un roman, l’effet sera saisissant. Pour en revenir à “La Survivante”, n’hésiter pas à vous le procurer. J’ai rarement senti une telle émotion dans ma vie de lecteur. Si vous êtes ému comme moi à la lecture, c’est que vous avez un coeur. Magnifique!

Auteure :

Marie-Paule McInnis est née en mai 1964 en Gaspésie. Elle est la cadette de quatre enfants. Sa mère est une femme au foyer très dévouée. Quant à son père, qui travaillait comme cheminot pour la compagnie de chemin de fer Canadien National, il est décédé d’un malaise cardiaque lorsque madame McInnis avait à peine 13 ans. Après avoir vécu plusieurs deuils supplémentaires, dont ceux de son premier amoureux et de sa mère, elle est appelée à traverser une horrible épreuve. En effet, dans les années 1990,  son ex-conjoint s’enlève la vie après avoir assassiné ses deux garçons. Suite à ce tragique événement, Marie-Paule McInnis doit faire face à de nombreuses injustices, mais elle a su se battre et rester forte. C’est ainsi qu’à la fin de cette décennie, elle entre à l’Université du Québec à Chicoutimi, où elle obtient son baccalauréat en psychologie puis un certificat en réadaptation sociale. Après avoir travaillé quatre ans au Centre féminin du Saguenay, cette auteure qui habite le Saguenay œuvre aujourd’hui en tant qu’intervenante en éducation spécialisée. Avec son nouveau conjoint, madame McInnis a participé à une émission de télévision animée par Claire Lamarche, où elle a remporté en 2001 le titre de « Couple le plus formidable du Québec, » suite à un vote du public dans lequel elle a trouvé le plus grand des réconforts. Et en 2009, après des années de deuils et de combat, madame McInnis décide enfin de faire publier son histoire, aux Éditions JCL.  Car madame McInnis est persuadée qu’il est à peu près impossible de se sortir seule d’une situation de violence conjugale, mais surtout qu’il est beaucoup plus dangereux de garder le silence que de dénoncer. « À toutes les victimes, ne nourrissez jamais l’espoir que les choses peuvent changer si aucune aide ne vous est apportée. »

Références :

Titre : La Survivante
Auteure : Marie-Paule McInnis
Éditeur : Les Éditons JCL
ISBN : 978-2-89431-412-8
Prix : 24,95 $

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Questions à Marie-Paule McInnis

MiQ : Votre livre "La Survivante", vous racontez votre histoire bouleversante que vous avez vécue. Quel fut l’élément déclencheur pour commencer la rédaction?

Marie-Paule McInnis : J’ai toujours su que, si je réussissais à survivre au meurtre de mes fils, je me devais un jour d’écrire un livre en leur mémoire et, par la même occasion, de venir en aide à d’autres personnes aux prises avec ces situations conjugale où règne le contrôle. Par contre, j’essayais quand même de m’enlever cette idée de la tête puisque j’avais réellement peur de mourir si je ressortais toute cette douleur que j’avais entassée dans le plus profond de mon être pour réussir à respirer et à survivre. Paradoxalement, au fil des ans, cette même douleur intolérable me poussait tout de même à le faire. C’était une promesse, une mission pour ma survie et celle de bien d’autres. Je me disais que si je pouvais sauver, ne serait-ce qu’une seule âme, du cycle de la violence, je pourrais me dire : « Mission accomplie ».

MiQ : À travers ce livre, est-ce aussi pour laisser une trace dans l’histoire de vos enfants, afin de ne pas oublier ce qu’ils ont vécu?

Marie-Paule McInnis : Oui évidemment, je ne veux pas qu’on les oublie et que l’on oublie ce qu’ils ont vécu. Un livre ne meurt jamais… alors c’était aussi ma façon à moi de les faire revivre et de faire connaître au monde ces petits êtres merveilleux.

MiQ : Est-ce que vous vous êtes censuré pour écrire ce livre pour ne pas blesser certaines personnes?

Marie-Paule McInnis : Oui, évidemment. Mais la raison d’être de ce livre n’était pas motivée par la vengeance. J’ai essayé, autant que possible, de m’en tenir qu’à l’essentiel et de faire en sorte que ce livre soit constructif. Ainsi, mon objectif était de mieux faire comprendre le cycle de la violence conjugale, l’emprise qui pèse sur les victimes et la peur que les êtres violents peuvent instaurer leur permettant de maintenir leur domination sur leur conjointe. Les gens doivent aussi comprendre que la violence conjugale n’est PAS une perte de contrôle mais bien une PRISE de contrôle (même de pouvoir) d’une personne sur une autre et que les individus violents se voient légitimer leurs actes par toutes sortes de motivations qui les entraîne toujours plus loin. Ainsi, elle est une façon de dominer l’autre et affirmer son pouvoir sur elle. De même, en permettant aux gens de mieux comprendre ces situations qui sont compliquées et dont les enjeux motivationnels sont parfois bien camouflés, ils pourront peut-être aussi les percevoir plus rapidement et ainsi sauver du temps, et même des vies. De plus, j’espère aussi que ce livre pourra servir à améliorer les ressources actuellement disponibles, de même que diminuer les probabilités que de tels drames surviennent.

MiQ : La réception du livre est excellente. Vous attendez-vous à un tel accueil?

Marie-Paule McInnis : Non… vraiment, c’est au-delà de mes espérances. D’ailleurs, j’en profite encore une fois pour remercier tous mes lecteurs. Je suis VRAIMENT ravie qu’on y porte un aussi grand intérêt car la lutte contre la violence conjugale requiert l’engagement de nombreuses ressources et l’information livrée à la population est essentielle dans l’identification précoce de ces cas de violence. Je voulais aussi faire la lumière sur les nombreux mythes véhiculés sur cette réalité et qui m’ont fait si souvent sursauter comme par exemple : « L’homicide conjugal est un drame passionnel, un acte de désespoir, un geste d’amour, etc ». Je ne dis pas que ces situations n’existent pas mais il faut distinguer un acte impulsif, irréfléchi et un acte délibéré et pensé. Une histoire de violence, par définition, s’étend sur plusieurs années, et ça implique une chronicité qui dépasse la folie d’un instant. Ainsi, la réalité est que : L’homicide conjugal est un MEURTRE, souvent prémédité. Il constitue souvent l’aboutissement d’une longue relation de violence, de contrôle et de domination.

MiQ : Pensez-vous que "La Survivante" pourrait aider plusieurs personnes qui vivraient une séparation difficile?

Marie-Paule McInnis : Du moins, je l’espère. Je souhaite de tout cœur que ce récit incitera les personnes ayant besoin d’aide à ne pas hésiter d’avoir recours aux ressources nécessaires.

MiQ : Le témoignage est découpé en plusieurs petits chapitres, comme une enquête policière. Allez-vous continuer à écrire des livres?

Marie-Paule McInnis : Faire face à la souffrance demande beaucoup de discipline. Au travers ce cheminement chaotique, j’ai appris et évolué. Je sais, il m’en reste beaucoup à apprendre mais je crois qu’au-delà du récit de ma vie, j’aurais encore beaucoup à livrer. Alors si mes précieux lecteurs en font la demande, il se pourrait que j’écrive à nouveau.

MiQ : La violence conjugale est un thème qui me semble de plus en plus présent dans les médias. Chaque semaine, des femmes sont victimes de cette violence. Selon vous, est-ce que la justice fait-elle bien son travail, quand c’est le temps de juger le coupable?

Marie-Paule McInnis : La violence conjugale est un sujet encore très tabou. On se retrouve souvent avec des agresseurs sans aucun antécédent judiciaire ou avec un bon statut social car les victimes n’osent pas porter plainte. Les victimes de violence craignent de s’engager dans des procédures judiciaires pour dénoncer ou pour se séparer de leur partenaire car elles ont peur que la violence augmente ou que les lois ne pourront pas leur offrir une protection nécessaire. Aussi, il arrive souvent dans ces situations qu’un jugement de la Cour n’empêche pas le conjoint d’être violent ou menaçant. De plus, les victimes engagées dans des procédures judiciaires au sein de tels contextes sont souvent dans une position de fatigue morale et psychologique qui n’aide en rien à une défense efficace et soutenue… Je pense que ce n’est pas simplement une affaire de justice mais qu’au contraire, c’est l’affaire DE TOUT L’MONDE car la NON tolérance de la population à l’égard de ce type de violence aiderait grandement les victimes aussi. En connaissant mieux la problématique, on pourrait peut-être revoir les lois. J’avoue, c’est très complexe.

MiQ : Après avoir vécu une violence conjugale, croit-on encore en l’amour et de tomber amoureuse de nouveau?

Marie-Paule McInnis : Pour ma part, je suis mariée avec un homme extraordinaire que j’adore. Évidemment, je crois qu’il faut beaucoup d’amour pour réussir à évacuer les peurs profondément imprégnées dans tout notre être mais c’est possible puisque j’y suis arrivée. Vous auriez dû demander cette question à mon mari. Il aurait sûrement répondu : Beaucoup d’amour et beaucoup de PATIENCE aussi.

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Catégories :Juillet 2009