“ Tunnels – Tome 3 : Chute libre ” de Gordon & Williams

Récit :

zoomTUNNELS_T3__1241021183 Will est toujours à la recherche de son père, avec ses amis. Jusqu’où les souterrains vont-ils les emmener ? Ils ne sont pas au bout de leur quête lorsqu’ils tombent dans une crevasse qui leur semble interminable, comme si les lois de la gravité n’avaient plus cours. Et voilà que soudain, le mystère des profondeurs se révèle sous leurs yeux ! Ils découvrent des reliques végétales de civilisations antérieures, qui les mènent dans une contrée perdue au centre de la Terre…

Avis :

“Tunnels” est encore meilleur qu’Harry Potter. Le troisième opus est encore plus stressant et plus divertissant que les deux précédents. Les jeunes et les adultes y retrouveront leurs personnages et des aventures très divertissantes. Gordon et Williams sont des auteurs qui prennent plaisir dans l’écriture, cela se ressent dans chacun des chapitres. Même si je ne suis pas un fan des histoires fantastiques, j’ai pris un réel plaisir à lire ce troisième tome. À lire et à découvrir sans tarder!

Auteurs :

Roderick Gordon et Brian Williams, meilleurs amis depuis les bancs de la fac, écrivent à quatre mains. Ensemble, ils bouillonnent d’idées, les posent sur le papier, griffonnent, dessinent des personnages, des décors, avant de se lancer dans l’écriture. Ils ont répété cette opération à l’envi jusqu’à ce que Tunnels ait pris corps!

Références :

Titre : Tunnels – Tome 3 : Chute libre
Auteurs : Roderick Gordon et Brian Williams
Éditeur : Michel Lafon
ISBN : 9782749910109

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“ C’est encore loin, le bonheur ? ” de Michèle Rechtman Smolkin

Récit :

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— Tu inventes ! me crie Ludo qui ne supporte pas que mes souvenirs soient différents des siens. Bien sûr que j’invente. J’inventais aussi à l’époque, d’après les photos, d’après les bribes de conversation entendue chez mes tantes, d’après les livres que je lisais la nuit, sous ma couverture. Bien sûr que j’inventais, puisque je ne me souvenais de rien depuis ce jour où mon père était venu me chercher sur la terrasse aux tommettes rouges d’Amezrou et qu’il m’avait présenté ma nouvelle maman. Bien sûr que j’inventais, il le fallait bien puisque personne ne parlait.

À Vancouver, pendant une nuit passée à l’hôpital, au chevet de son fils atteint d’une mystérieuse maladie, la narratrice se souvient de son enfance et de son adolescence à Paris. Son récit débute « l’année du grand malheur », celle de la mort de sa mère. Elle avait cinq ans, et aucun adulte n’a alors répondu à sa lancinante question : « Quand est-ce qu’elle reviendra? » Aucun ne lui a dit qu’elle était morte. Ni sa tante Ranya, qui pourtant parle sans arrêt, ni son père, qui ne fera plus que de la figuration dans sa famille, ni la marâtre qu’il épouse peu de temps après, ni aucun membre de sa très nombreuse famille. « Chez nous, la mort était un secret inavouable », affirme-t-elle. Tout en racontant sa vie, à Paris durant l’année scolaire et au Maroc, l’été, la narratrice tente de démêler les fils enchevêtrés d’une identité qui chevauche la Méditerranée puisque son père est un Juif polonais et sa mère, une Marocaine qui ont tous deux choisi de vivre à Paris. C’est sans parler de sa grand-mère algérienne, de son grand-père tunisien, de son oncle émigré aux États-Unis et de sa tante russe. Ses souvenirs sentent tantôt le chou et l’eau de Javel de la marâtre hongroise, obsédée par la propreté, tantôt la coriandre et le cumin de sa mère à la sensualité méditerranéenne. Parsemés de mots yiddish et arabes, ils alternent entre le Jardin des Plantes de Paris et les palmeraies du Maroc, entre les rues de Paris et celles de Casablanca.

Avis :

Il arrive parfois qu’un livre reste sur le bureau. On le regarde et pour une raison quelconque, on choisit le prochain tout en se promettant de le lire un jour. Depuis quelques semaines, ce livre était sur mon bureau. Puis, le coup de magie arriva vers le troisième chapitre. J’ai pris plaisir à la lecture, j’ai découvert un talent au souffle neuf sur la littérature, une écriture maîtrisée et une histoire digne des meilleurs films. Michèle Rechtman Smolkin, est une artiste aux multiples talents. Une fois de plus, elle réussit un coup de maître. Un grand roman est né! Bravo!

Auteure :

Après avoir fait des études d’architecture, Michèle Rechtman Smolkin devient tour à tour, et parfois simultanément, traductrice, narratrice, journaliste culturelle pour la radio et la presse écrite, animatrice radio, puis réalisatrice de documentaires radio et télé à Radio-Canada. Elle a écrit une dramatique et des contes radiophoniques, des poèmes, des nouvelles et des documentaires. Elle vit à Vancouver depuis 1983.

Références :

Titre : C’est encore loin, le bonheur ?
Auteure : Michèle Rechtman Smolkin
Éditeur : XYZ Éditeur
ISBN : 978-2-89261-552-4
Prix : 23 $

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Deux nouveaux titres chez Planète Rebelle

Les contes de la Poule à Madame Moreau de Claudette L’Heureux

Récit :

090205190242_lapoulemadamemoreauSept ans plus tard… Les paroles restent les mêmes. Claudette nous raconte son retour à Maniwaki, son village natal, pour accompagner ses parents devenus vieux ; son père, le merveilleux épicier, et sa mère, la faiseuse de miracles. Sa mère, qui avait appris à se taire, lui a transmis deux histoires que Claudette L’Heureux a écrites et qu’elle partage avec nous dans cette nouvelle édition. Elle nous invite de nouveau à partager ces moments d’intimité avec ses contes, ses réflexions philosophiques, ses croyances et ses vérités du moment. C’est beau, drôle et touchant.

Auteure :

Claudette L’Heureux a été initiée à l’écoute du conte dès son plus jeune âge par son père, J. R. L’Heureux, qui tenait un «magasin général» à Maniwaki. Ce n’est toutefois qu’au début des années quatre-vingt-dix qu’elle prend la décision de faire de son passe-temps une activité professionnelle. Depuis, elle raconte dans les milieux éducationnels et communautaires, mais aussi lors de nombreux spectacles et festivals de conte. Elle a créé «Paroles de femme», qui donne exclusivement la parole aux femmes conteuses.

Références :

Les contes de la Poule à Madame Moreau – Claudette L’Heureux – Planète Rebelle – 978-2-922528-90-9 – 21,95 $

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Source(s) de Simon Gauthier

Récit :

090430200416_sources C’est la sécheresse. L’eau, cet or bleu indispensable à la vie, se fait rare au pays du roi Léon, dit Larivière. Après s’être approprié l’unique source d’eau ayant été préservée, il maintient le peuple sous son emprise en rationnant le précieux liquide. Simon Gauthier nous offre ici un conte intemporel tout en allégories, issu de Source(s), son spectacle éponyme, créé en France en 2008. Sur le CD inclus dans le livre, Simon est accompagné par le coloriste d’histoires multi-intrusmentiste Benoit Rolland.

Auteur :

Originaire de Sept-Îles et établi en Montérégie depuis quelques années, Simon Gauthier est arrivé au conte comme on tombe amoureux, avec fougue et passion. Depuis plus de dix années, il captive tous les publics par son imaginaire débridé, son énergie incandescente et sa sensibilité de poète. Il a conté un peu partout au Québec. Il est même le seul conteur à avoir sillonné toute la Côte-Nord, jusqu’à Blanc-Sablon, aux confins du Labrador ! Les Français, quant à eux, ont été conquis : au cours des trois dernières années, il a présenté plus de deux cents spectacles en France, aussi bien dans des festivals qu’en salles et en milieu scolaire. Il a aussi conté en Belgique, en Suisse, aux Pays-Bas, en Tunisie, ainsi qu’au Burkina Faso. Et où qu’il soit, le sympathique conteur transporte avec lui la lumière si particulière de sa Côte-Nord natale.

Références :

Source(s) – Simon Gauthier – Planète Rebelle – 978-2-922528-91-6 – 21,95 $

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Avis :

Ces deux “Livre-CD” sont un voyage vers l’imaginaire et le temps passé, celui que désormais est révolu. Tant Claudette L’Heureux et Simon Gauthier, nous emmène dans leurs mondes avec une aisance incroyable. Il faut lire les livres en écoutant les CD en même temps. Le délice est bien plus fort. Si vous aimez la poésie des mots et le rêve, je vous conseille de vous procurer ces deux moments d’anthologies. La perfection est au rendez-vous à chaque instant. Tout simplement magique.

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Bientôt 40 000 visiteurs uniques par semaine !

40000

Je voudrais vous remercier chaleureusement pour votre fidélité.

Vos nombreux courriels m’encouragent chaque jour à vous offrir des chroniques de qualités.

Dans quelques jours, pas moins de 40 000 visiteurs uniques consulteront ce site de chroniques littéraires.

Je voudrais encore une fois remercier l’ensemble des maisons d’édition qui me font confiance, les attachés de presse avec qui j’ai des rapports très magiques et les auteurs qui prennent de leurs temps pour m’accorder des entrevues.

Je suis toujours étonné par la qualité de vos propos, de vos réactions et de vos courriels.

Vous me soumettez des idées, mais aussi les titres dont vous souhaitez que j’en fasse une chronique.

Vous êtes pour moi une source précieuse.

Je vous remercie encore 40 000 fois.

 

Amitiés,
Jean-Luc Doumont

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“ 1779 : Trois bêtes à sept têtes ” de Johanne Pothier

Récit :

big_parking_1779 En 1779, sur les berges des Trois-Rivières, les colons vivent aussi paisiblement que possible dans une ambiance politique extrêmement tendue. La vieille Moëte Morasse entend bien ne pas se soumettre à la couronne anglaise, et mène une mission secrète pour réinstaller le pouvoir français au Canada. Les manœuvres de marins sanguinaires, venus terroriser le peuple pour le soumettre définitivement, passent inaperçues dans la confusion que sème l’entremêlement des destins, jusqu’à ce que la Bête à sept Têtes se déchaîne… En recollant les informations qu’elle possédait sur une tragédie ayant marqué l’histoire de sa famille, Johanne Pothier a imaginé cette bouleversante épopée, révélatrice de ce qu’ont dû affronter nos ancêtres au lendemain de la Conquête.

Avis :

C’est vraiment très réussi! Johanne Pothier à en plus de trouver la bonne maison d’édition pour son roman – qui est le premier tome, ce qui est une excellente nouvelle en soi – à trouver une histoire jubilatoire. Pothier s’amuse avec les mots, ces personnages et les rebondissements. Dès la première page, j’ai été captivé. Pour faire une comparaison, elle serait la Tim Burton de la littérature québécoise, rien de moins. Les Éditions de la Bagnole signent une auteure prometteuse qui se dirige de succès en succès. À lire sans hésiter !

Auteure :

Née à Trois-Rivières 318 ans après sa fondation, Johanne Pothier grandit seule au milieu de cinq adultes. Le soir, pour s’endormir, elle raconte des histoires à ses doigts. Sa mère lui fait apprendre la ville, l’anglais, le ballet, le piano, le chant, le violon et lui fait connaître les Ursulines. Son père lui enseigne l’espace, le fleuve, les champs, l’étable, la terre des Pothier. Johanne s’évade au Conservatoire, puis à McGill, puis en Europe, pour donner un droit d’asile à sa délinquance secrète. Revenue au pays en 1979, elle joue du violon et l’enseigne, d’abord au Conservatoire de Chicoutimi, puis à celui de Québec, de Montréal, et finalement de Trois-Rivières.

Références :

Titre : 1779 : Trois bêtes à sept têtes
Auteure : Johanne Pothier
Éditeur : Les Éditions de la Bagnole – Collection Parking
ISBN : 978-2-923342-33-7
Prix : 24,95 $

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“ Un roi américain ” d’Hervé Fischer

Récit :

gr_9782896490561 Comment ne pas être stupéfait, ce 21 janvier 1997, par l’élection d’un roi en Amérique du Nord ? Qui aurait pu prévoir un événement si insolite ? Denys Ier de L’Anse, huitième et dernier enfant d’une famille localement respectée, apparaît certes comme un personnage des plus énigmatiques. Soucieux de l’exactitude historique qu’on attend traditionnellement de toute chronique royale, je raconterai d’abord son couronnement dans le village de L’Anse-Saint-Jean. Pour comprendre cet événement si imprévisible, je remonterai le temps, évoquant l’étonnante élection du roi par référendum, faisant suite au déluge qui s’abattit sur l’ancien royaume du Saguenay-Lac-Saint-Jean. Et comme on ne saurait expliquer cette vie extraordinaire sans connaître l’homme, j’évoquerai la jeunesse du futur roi, ses années d’initiation artistique et les hauts faits et gestes de l’Illustre Inconnu et Très Sous-officier chef d’État d’esprit périphérique qu’il fut, avant d’être élu roi de L’Anse. Car artiste roi, artiste philosophe, Denys Tremblay a aussi été l’un des premiers penseurs du périphérisme et nous propose un exemple sidérant d’art extrême.

Avis :

Habitant Alma, proche de L’Anse-Saint-Jean, je n’ai jamais compris la folie de Denys 1er. Est-il fou? Est-il un artiste? Sa démarche était-elle utopique? Je n’ai jamais percé cette folie qu’il l’habitait. Pourtant, Hervé Fischer, excellent philosophe qu’il est, a penché son étude sociologique sur cet homme. Dans la région du Saguenay-Lac-Saint-Jean, on n’a pas encore compris le pourquoi de cette chose irréelle. Le livre tente d’expliquer le parcours de cet homme à l’esprit vif, mais les nombreuses questions restent pour la plupart sans réponses. Les nombreux documents (photos, textes) composent cet ouvrage. À la fin de la lecture, je me suis réellement demandé, s’il fallait vraiment remettre en lumière Denys 1er? Pour ma part, je m’en serai bien passé. À lire néanmoins.

Auteur :

Né en 1941, possédant une double nationalité, française et canadienne, Hervé Fischer est un artiste-philosophe, ancien élève de l’École normale supérieure (Paris, 1964). Il a consacré sa maîtrise à la philosophie politique de Spinoza et sa thèse de doctorat à la sociologie de la couleur (Université du Québec à Montréal). Il parle et écrit quatre langues : le français, l’allemand, l’anglais et l’espagnol. Pendant de nombreuses années, il a enseigné la sociologie de la culture et de la communication à l’Université Paris-Sorbonne (Paris V) (maître de conférences en 1981). À Paris, il a aussi été professeur à l’École nationale supérieure des arts décoratifs (1969-1980). Il a fait paraître de nombreux articles spécialisés, a collaboré à plusieurs ouvrages collectifs et a donné des conférences dans le domaine des arts, de la science et de la technologie. Considéré comme le fondateur de l’ « art sociologique » (1971), il a mené une carrière d’artiste multimédia. Il s’est installé au Québec au début des années quatre-vingt.

Références :

Titre : Un roi américain
Auteur : Hervé Fischer
Éditeur : VLB Éditeur
ISBN : 9782896490561
Prix : 34,95 $

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“ D’un silence à l’autre – Tome 1 : Le temps des orages ” de Micheline Duff

Récit :

314-5 En 1930, Florence épouse Adhémar, parce qu’elle est enceinte de lui. Il se révèle être un buveur invétéré, menteur et coureur de jupons. Dix ans plus tard, il séduit secrètement Andréanne, la jeune sœur de Florence. Des silences, de plus en plus lourds, s’installent entre elles et viennent brouiller leur relation. Quelle famille n’a pas de secrets?

Avis :

Les éditions “Guy Saint-Jean” ont eu cette brillante idée de sortir des romans en grands caractères et cela connaît auprès du public un succès toujours grandissant. Le roman “D’un silence à l’autre”, de Micheline Duff fait partie désormais de cette tradition qui marque déjà la littérature. Pas besoin de lunettes, ici le confort de lecture est parfait. Le lecteur pourra (re)découvrir avec bonheur une œuvre marquante de Micheline Duff à qui on doit des romans extraordinaires et brillants. Ne manquez pas ce roman sous aucun prétexte. Il est merveilleux.

Auteure :

Née à Montréal en 1943, Micheline Duff a reçu son diplôme en technologie médicale de l’Université de Montréal en 1962. Quelques années plus tard, alors qu’elle est employée à la faculté de médecine de l’Université de Montréal à titre de démonstratrice de laboratoire, elle obtient une spécialité en hématologie. Elle travaille ensuite pendant une quinzaine d’années comme professeure à temps partiel au Cégep de Rosemont. Micheline Duff prend alors la décision d’abandonner le marché du travail afin de s’occuper de sa famille. Tout en se consacrant à ses quatre enfants, elle se remet à l’étude du piano et est lauréate du Cégep Saint-Laurent. Depuis maintenant plusieurs années, elle donne des cours privés tout en étant affiliée à l’École préparatoire de musique de l’Université du Québec à Montréal. Dès sa plus tendre enfance, Micheline Duff a réservé à l’écriture une place privilégiée dans sa vie. Après les compositions qui lui valaient tous les prix à la petite école, elle s’est mise à écrire un journal, puis des poèmes, des lettres, des essais, des contes. Micheline Duff s’adonne aussi au bénévolat dans un hôpital pour enfants et dans un centre de détention où elle enseigne le piano. Possédant un certificat en Création littéraire depuis 2002, elle étudie présentement à temps partiel pour l’obtention d’un baccalauréat en Études littéraires à l’Université du Québec à Montréal. Son premier roman "Clé du cœur" est paru en 2000. Un second roman, "Plume et pinceaux" est publié en avril 2002. Elle nous présente ensuite un témoignage très émouvant en avril 2003, "Mon grand", où elle raconte ses dix ans de relation avec le sans-abri Jean-Pierre Lizotte. Elle avait en effet entretenu une correspondance quotidienne avec cet homme dans les années 1990. Des milliers de pages avaient été échangées. À l’automne 2004, un troisième roman, "Les lendemains de novembre", vient s’ajouter à la liste des œuvres publiées par l’auteure. L’automne 2005 la voit signer un cinquième ouvrage en cinq ans, "Jardins interdits", un roman écrit tout en délicatesse. Puis en 2006, madame Duff présente la trilogie "D’un silence à l’autre".

Références :

Titre : D’un silence à l’autre – Tome 1 : Le temps des orages
Auteure : Micheline Duff
Éditeur : Guy Saint-Jean Éditeur – Grands caractères
ISBN : 9782894553145
Prix : 29,95 $

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“ Marguerite : Les chroniques de Chambly ” de Louise Chevrier

Récit :

r_1790 Marguerite Lareau et son cousin, René Boileau, s’aiment en secret. Mais le père de ce dernier, qui a eu vent de leur amour, s’oppose à cette union à une paysanne. Il l’envoie donc en France afin qu’il oublie Marguerite et que jeunesse se passe. Convaincu que sa belle Marguerite l’attendra, René part. À son retour, elle a épousé le docteur Talham et est déjà mère d’un premier enfant. Qu’a-t-il donc fait pour mériter cette trahison ? Au début du XIXe siècle, le village de Chambly respire la sérénité. Mais le progrès est aux portes de la seigneurie et il y flotte une odeur de démocratie. Si certains bourgeois flairent la bonne affaire, d’autres notables cherchent à mater leur élan. L’un d’entre eux, Ovide de Rouville, qui exècre les roturiers, sèmera la graine de la zizanie.

Avis :

Pour le premier roman de Louise Chevrier, elle n’a pas choisi la facilité. Un roman de pas moins de 625 pages. Je suis toujours surpris des premiers romans des auteurs. C’est un peu la porte d’entrée dans le monde littéraire. Il faut se faire remarquer pour montrer que l’on existe. Louise Chevrier, réussi avec brio de satisfaire le lecteur. Je me demandais même si c’était son premier roman, parce qu’elle possède déjà toutes les techniques des grands écrivains contemporains. Elle a admirablement trouvé son propre style, son angle littéraire et les personnages sont jubilatoires. Je ne suis resté nullement sur ma faim. Elle donne plus que ce que le lecteur pourrait attendre. Une auteure est née. Retenez ce nom : Louise Chevrier. Je vais là suivre de très près, car elle fait déjà partie de ces auteurs que j’admire. Une grande réussite. Sublime!

Auteure :

Louise Chevrier est chroniqueuse littéraire. Elle a été présidente de la Société d’histoire de la seigneurie de Chambly pendant huit ans. Marguerite est son premier roman.

Références :

Titre : Marguerite : Les chroniques de Chambly
Auteure : Louise Chevrier
Éditeur : HMH Hurtubise
ISBN : 978-2-89647-174-4
Prix : 32,95 $

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“ Les portes de Québec : T.4 – La mort bleue ” de Jean-Pierre Charland

Récit :

r_1787 Après les émeutes de Pâques 1918, la majorité des Canadiens français accepte la conscription. Une minorité préfère se dérober, cherchant le salut dans la désertion, un mariage hâtif (comme Édouard l’a fait) ou une vocation sacerdotale opportune. Pendant ce temps, Mathieu Picard combat vaillamment de l’« autre côté ». Finalement, l’Allemagne rend les armes, les pourparlers de paix s’amorcent. Toutefois, une autre menace plane à l’horizon. Venue d’Asie, une grippe sévère que la tradition appellera « espagnole » touche bientôt l’Europe de l’Ouest, les États-Unis et le Canada. Des millions de personnes, le plus souvent jeunes, sont atteintes. À travers le monde, la maladie fait en quelques mois au moins deux fois plus de victimes que la Grande Guerre. À Québec, les autorités municipales sont particulièrement lentes à réagir pour limiter la contagion. Les prêtres eux-mêmes doivent encourager leurs ouailles à délaisser la messe; les funérailles sont si nombreuses qu’ils imposent des limites au nombre des personnes présentes. Cela suffira-t-il à préserver les membres des deux familles Picard? Thalie a entrepris ses études de médecine à McGill et revient à Québec pour aider à soigner les malades de la grippe, ce qui confirmera sa vocation. Ce sera pour elle l’occasion de renouer avec Élise et son mari. Toujours aussi frivole, Édouard se désole de la disparition de Clémentine. Cherchera-t-il à la retrouver ou se contentera-t-il de la remplacer par une autre maîtresse? Eugénie demeure la même, insupportable et égocentrique. Fernand sera-t-il tenté de se consoler avec sa bonne? En revenant du grand carnage, Mathieu n’est plus le même et inquiète son entourage, à commencer par Françoise et sa mère, qui continue à vivre avec Paul un bonheur sans mélange. Quant à Élisabeth, elle demeure la parfaite épouse. Mais sa vie sera perturbée par la révélation d’un grand mystère, qui nous renvoie au tout début de cette saga…

Avis :

Le prolifique, Jean-Pierre Charland, nous offre le dernier tome de l’épopée historique “Les portes de Québec”. Mais que les lecteurs et lectrices se rassurent, les personnages vont revenir dans une nouvelle saga “Les années folles”. Je dois avouer que chaque tome m’a agréablement surpris. Il y a peu d’auteurs qui peuvent avoir cette audace et cette créativité littéraire de toujours surprendre le lecteur tout en le gardant fidèle au récit. Charland explore l’écriture comme d’autres explorent les fonds marins. Avec parcimonie, il distille les petits indices au travers des chapitres pour donner une finale haute en couleur. “Les portes de Québec” est pour ma part, la grande saga historique où l’excellence et la perfection sont réunies à chacun des tomes. Je suis encore une fois, admirablement sous le charme de ce roman. Charland est avant tout un GRAND écrivain. À lire!

Auteur :

Jean-Pierre Charland a publié plusieurs romans, dont L’été de 1939, avant l’orage (2006) et La Rose et l’Irlande (2007), salués par la critique et appréciés du public. Les trois premiers tomes des Portes de Québec connaissent une carrière remarquable, ayant trouvé à ce jour plus de 50 000 lecteurs. La passion de Charland pour l’histoire et son talent de conteur s’allient pour offrir au lecteur des récits à la fois authentiques et profondément originaux.

Références :

Titre Les portes de Québec : T.4 – La mort bleue
Auteur : Jean-Pierre Charland
Éditeur : HMH Hurtubise
ISBN : 978-2-89647-165-2
Prix : 29,95 $

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“ Jean Pelletier ” de Gilbert Lavoie

Récit :

L97828944858661 Maire de Québec durant 12 ans et directeur de cabinet de Jean Chrétien pendant une décennie, Jean Pelletier a été un acteur et un témoin important de l’histoire du Québec et du Canada pendant près d’un demi-siècle. Il a connu Maurice Duplessis et a servi sous ses successeurs, Paul Sauvé et Antonio Barrette, à la fin des années 1950. En décembre 2008, moins d’un mois avant son décès, il conseillait encore Michael Ignatieff sur le choix de son entourage francophone à Ottawa. C’est un survol historique passionnant que vous propose le journaliste Gilbert Lavoie, du quotidien Le Soleil, dans cette publication intégrale des entrevues effectuées avec Jean Pelletier pendant les cinq derniers mois de sa vie, d’août à décembre 2008. Un survol qui permet de mieux comprendre les tractations et les jeux de pouvoir qui accompagnent la vie de tous les gouvernements. Le journaliste agrémente ces confidences d’une série de courtes entrevues effectuées avec des gens qui ont travaillé avec Jean Pelletier, ou qui l’ont connu intimement, comme sa femme Hélène Bherer-Pelletier, son frère Louis et sa sœur Alice. Ont également accepté de contribuer à ces rappels de l’histoire, les anciens premiers ministres Jean Chrétien, Jacques Parizeau et Lucien Bouchard, et plusieurs autres témoins de l’époque.

Avis :

Jean Pelletier a marqué l’histoire de la ville de Québec, mais aussi celui du Parti Libéral du Canada (PLC). Gilbert Lavoie trace un portrait sans complaisance avec cet homme de convictions et de passions. Les révélations sont parfois surprenantes et traduisent de sa vivacité d’esprit qu’était Pelletier. De l’enfance en passant par ces relations amicales avec Jean Chrétien ou la guerre ouverte avec Paul Martin, il ne cache rien. Il explique les évènements tels qu’ils se sont produits. Les entrevues réalisées par Lavoie traduisent bien les mots de Pelletier. Si on s’attarde un peu sur la lecture, on pourra entendre la voix de Pelletier qui résonnera à nos oreilles. Lavoie offre le plus bel hommage à cet homme de passion. Magnifique!

Auteur :

Gilbert Lavoie a d’abord été journaliste à CKAC et à Télé-Métropole au début des années 1970. Il a travaillé pendant 15 ans à La Presse pour accepter ensuite l’invitation de Brian Mulroney, dont il a été le secrétaire de presse de 1989 à 1992. De retour au journalisme, il a été successivement rédacteur en chef du journal Le Droit d’Ottawa et Le Soleil de Québec, où il occupe maintenant le poste de chroniqueur politique et de chef de bureau à la tribune de la presse de l’Assemblée nationale.

Références :

Titre : Jean Pelletier – “Combattez en face”
Auteur : Gilbert Lavoie
Éditeur : Septentrion
ISBN : 978-2-89448-586-6
Prix : 19,95 $

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