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Archive for septembre 2008

" La gardienne des tableaux " d’Hugues Corriveau

30 septembre 2008 1 commentaire

Récit :

Et puis non, ce matin, suivre cette femme avec sa robe aux tomates imprimées qui l’aspire jusqu’au moelleux de sa chair. Un jeu de pistes, une surveillance policière. Il rattrape ce peu d’énergie qu’il lui fallait pour renaître, pour donner un sens à sa dérive d’aujourd’hui.

Marc Rialto est un amateur d’art. Il s’abreuve à la peinture de ses idoles, entre autres celle de Louis-Pierre Bougie. Il jouit des tableaux tout comme il fera jouir la grise Constance Tweed, gardienne des tableaux, soudain étonnée de savoir qu’elle vit. Si surprise de vibrer d’amour qu’elle partira à la recherche de Marc qui a quitté Montréal pour Rome où il ne cesse de tourner les noms des rues dans sa bouche comme si c’étaient des grenadines.

Il est fébrile. Il pense aussi à Constance. Entre eux d’eux, une rencontre qui aurait pu prendre une tout autre allure si Marc Rialto n’avait pas rencontré cette femme « au sang gorgé des fruits mouillés d’aurore ».

Marc ignore jusqu’à quelles extrémités il sera prêt à aller pour cette femme avec sa robe à la tomate. Car si Constance est née dans ses bras, une autre peut-elle mourir de désir pour lui ?

Avis :

Les mots de Corriveau, et ce, dès les premières pages, sont remplies d’une grande poésie.

Le désir, la sensualité est presque omniprésente entre Marc Rialto et cette gardienne de tableaux, Constance Tweed.

L’auteur nous entraîne avec une saisissante écriture dans l’art, mais où la passion dépasse les frontières.

Ce roman est vibrant, touchant et excelle dans un style littéraire que l’on croyait avoir perdu.

Hugues Corriveau, fais partie de ces auteurs qui vivent pour l’écriture et cela se ressent à chaque page. Il démontre que sa passion de raconter des histoires de la vie quotidienne est restée intacte. Il n’essaye pas de ressembler à un autre auteur, il est lui-même avec sa perfection.

Un roman qui se lit avec plaisir.

Auteur :

Hugues Corriveau, poète, romancier, nouvelliste et essayiste, est critique de poésie et de roman à la revue Lettres québécoises, ainsi que critique de poésie au journal Le Devoir. Il est l’auteur de vingt-cinq livres. La gardienne des tableaux est le troisième roman qu’il fait paraître chez XYZ Éditeur. En 1992, sortait, dans la collection « Romanichels », La maison rouge du bord de mer (prix Alfred-DesRochers 1992), et en 1998, dans la même collection, Parc univers (Grand Prix du livre de la Ville de Sherbrooke 2000 et mis en nomination au prix Ringuet 1999 de l’Académie des lettres du Québec). En 2006 paraissait, au Noroît, son plus récent recueil de poésie, Paroles pour un voyageur, pour lequel il a reçu pour la seconde fois le prix Alfred-DesRochers (2006) et pour la troisième fois le Grand Prix du livre de la Ville de Sherbrooke (2008). En février 2009, les Éditions du Noroît publieront son nouveau recueil de poésie intitulé Le livre des absents.

Références :

Titre : La gardienne des tableaux
Auteur : Hugues Corriveau
Éditeur : XYZ éditeur
ISBN : 978-2-89261-532-6
Prix : 20 $

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Catégories :Septembre 2008

" La croix de Morrigan " de Nora Roberts

Récit :

Au Moyen Âge, en Irlande, le mage Hoyt Mac Cionaoith doit affronter la démoniaque Lilith qui s’est emparée de son frère Cian pour le transformer en vampire comme elle. Afin de le libérer, il doit d’abord réunir cinq alliés qui se battront à ses côtés. Pour le protéger, la déesse Morrigan lui remet des croix en argent. Elle lui fait ensuite franchir un mystérieux portail qui le catapulte au XXIe siècle. Arrivé dans le New York d’aujourd’hui il retrouve son frère devenu un homme d’affaires prospère et fait la rencontre de Glenna, une sorcière des temps modernes. Tandis que se manifestent leurs ennemis venus des ombres et que les six personnages se préparent à la grande bataille contre Lilith, une passion qui n’a que faire du temps et de la magie embrase Hoyt et Glenna.

Avis :

Nora Roberts, auteure à succès, nous offre un nouveau roman aux accents irlandais.

« La croix de Morrigan » m’a agréablement surpris par l’intensité des personnages, le décor irlandais datant du Moyen-Âge et par le style littéraire très soutenu.

Le premier tome est centré sur le couple formé par le mage médiéval Hoyt et par la sorcière des Temps modernes Glenna.

Si vous aimez les décors médiévaux, l’atmosphère parfois de torture de cette époque, vous serez ravis de ce roman.

Il faut aussi souligner les dialogues d’une grande richesse, ce qui fait de Nora Roberts une auteure du temps présent.

À lire sans hésiter !

Auteure :

Pour la première fois, mais avec le talent qui la caractérise, Nora Roberts explore le domaine de la fantasy. Best-seller aux États-Unis, la trilogie du Cercle blanc a été saluée par les lecteurs qui y retrouvent la force des personnages et des émotions auxquels la romancière les a habitués, avec un ingrédient épique nouveau et admirablement maîtrisé. Nora Roberts est indiscutablement la plus reconnue et la plus aimée des auteurs de littérature féminine actuels.

Références :

Titre : La croix de Morrigan : Le cercle blanc – 1
Auteure : Nora Roberts
Éditeur : Flammarion Québec
ISBN : 978-2-89077-339-4
Prix : 24,95 $

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Catégories :Septembre 2008

" Ulysse et Pénélope " de Louise Portal + entrevue

Récit :

uetp C’est l’histoire d’un petit garçon nommé Ulysse qui rêvait de voyager sur les mers et qui, à la suite de la découverte d’une bouteille renfermant une lettre d’une petite fille appelée Pénélope, apprendra à écrire, voyagera et rencontrera un jour la Pénélope de la lettre.
Une histoire d’amour et d’amitié.

Avis :

Quel parent n’a jamais rêvé de lire à son enfant un bon conte ?

Les parents, c’est à vous que cette chronique s’adresse. Louise Portal, a mis son talent au service des enfants et le moins que l’on puisse dire, c’est qu’il est réussi avec beaucoup de talent.

Les illustrations de Philippe Béha sont comme le texte, rempli de poésie, de douceur et il souffle un vent de fraîcheur sur ce genre littéraire.

Je pense – et je ne serai pas le seul – qui souhaite que Louise Portal continue encore et encore à émerveiller les enfants d’une façon si réjouissante et humaine, avec toute sa poésie personnelle qui séduit après quelques lignes.

Vous allez passer avec votre enfant, un moment privilégié grâce aux mots de l’auteure qui une nouvelle fois, touchera son public en plein coeur.

Une très grande réussite !

Auteure :

Après Jeanne Janvier (1981) et L’Enchantée (2001), Louise Portal publie Cap-au-Renard, son troisième ouvrage de fiction. L’actrice et comédienne bien connue y confirme son grand talent de romancière.

 

Références :

Titre : Ulysse et Pénélope
Auteure : Louise Portal
Éditeur : HMH Hurtubise
ISBN : 978-2-89647-118-8
Prix : 16,95 $

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Entrevue avec Louise Portal

Note : J’ai toujours eu pour Louise Portal une grande admiration. Elle est l’une de nos comédiennes les plus talentueuses qui ne jouent pas seulement un rôle, elle les vit au plus profond d’elle-même. Dès les premières minutes, je me disais : « Je suis assis à côté d’une légende » et encore aujourd’hui, je me pince afin de savoir si tout cela était réel. Je voudrais là remercier pour sa gentillesse et pour sa disponibilité. J’ai passé un agréable moment en sa compagnie et j’espère que cela se reproduira. Merci Madame Portal pour ce moment privilégié que j’ai eu en votre compagnie.

MiQ : D’où provient cette idée d’écrire un livre pour les jeunes enfants?

Louise Portal : D’un petit garçon qui s’appelle Ulysse. Je n’ai pas eu d’enfants, je n’ai pas eu souvent l’occasion d’être inspirée par des enfants. J’ai une maison à Cap-au-Renard en Gaspésie, où j’ai écrit mon roman du même nom et mon amie Julie à un garçon qui s’appelle Ulysse et à l’époque, il n’avait pas plus de deux ans. Puis un jour je passais et je l’ai vu les fesses dans le ruisseau à côté de la maison. C’était un enfant un peu sauvage et je suis rentrée chez moi et tout de suite la première phrase que j’ai eue était : « Il était une fois un petit garçon rêveur qui s’appelait Ulysse« . Le pourquoi qu’il souhaite rêvé c’est parce que sa maison est en haut d’une falaise où il regarde passer les bateaux. On se projette souvent en l’enfant et aussi dans nos romans. Peut-être que moi la Gaspésie m’inspire cela aussi.

MiQ : Est-ce différent d’écrire pour les enfants?

Louise Portal : Ce ou’il y a de différent c’est que l’on se projette dans son âme d’enfant. C’est vraiment intéressant à explorer parce que l’on n’est pas raisonnable. On peut se permettre toutes les fantaisies. J’ai aimé ça parce que cela m’a permis de décoller dans mon imaginaire et dans ma poésie. Le conte je l’aime beaucoup parce qu’il est plein de poésie. Les enfants vont apprendre des chiffres, quelques mots nouveaux. Ils vont avoir le goût peut-être d’écrire une lettre, d’aller au bord de la mer, de voyager. Ce conte donne des envies. Moi ce que j’aime dans l’écriture c’est que tout m’est permis. Il ne faut demander à une âme d’artiste d’être raisonnable.

MiQ : Les enfants sont, paraît-il un public, compliqués à convaincre, mais une fois convaincu ils restent fidèles. Pour vous, est-ce que cela ajoute une pression supplémentaire?

Louise Portal : Je ne sais vraiment pas. C’est mon premier conte. C’est comme si je décidais d’aller pour la première fois aux bleuets. J’ai fait une animation dans une école devant 75 enfants et la réaction a été super. Je vais me promener un peu avec ce conte. Ce que j’aime c’est que je le dédicace à mes amis qui ont des petits-enfants, c’est ce qui me donne beaucoup de joie. S’asseoir et lire un conte avec un enfant, c’est prendre du temps pour l’enfant.

MiQ : Comment s’est déroulé le travail avec Philippe Béha, l’illustrateur du livre?

Louise Portal : J’ai demandé à Philippe Béha de mettre en image mon conte qui était déjà écrit. Je cherchais quelqu’un pour l’illustrer et j’ai regardé quelques possibilités. Moi ce que je voyais, c’est Philippe Béha, parce que je connais son travail. Je ne souhaitais pas que mon conte ressemble à un autre. Philippe Béha est un être adorable, très talentueux et je lui demandée de s’inspirer de l’album qu’il avait fait avec Dominique Demers. Je lui ai dit que je recherchais cette douceur dans les crayons et dans les couleurs. C’est ça que je voulais. Il m’a répondu que mon texte était plein de poésie et qu’il avait très envie de l’illustrer et je lui ai donné carte blanche. Quand le travail a été fini, j’ai dit oui à tout ce qu’il me proposait, je n’avais rien à redire et j’ai pleurée.

MiQ : Que ce soit pour les enfants ou pour les adultes, quels éléments vous trouvez dans l’écriture qui n’existe pas dans votre métier de comédienne?

Louise Portal : Le travail de l’écrivain est un travail de solitaire. Ensuite, on est accompagné de notre directeur littéraire, mais on jouit d’une grande liberté, on nous impose pas d’écrire sur un sujet en particulier. Il faut s’abandonner pour que l’inspiration monte et lui laisser toute la place. Quand on joue, le processus d’incarné un rôle est la même liberté. Il faut faire preuve d’abandon pour céder la place au personnage, ne pas faire d’intervention, être juste son instrument. Dans l’écriture, c’est ma plume qui est l’instrument pour mes personnages pour qu’ils s’incarnent, quand je joue c’est toute ma sensibilité, tout mon corps devient l’instrument pour ce rôle. C’est très proche. Quand j’écris, je suis le metteur en scène, je suis l’auteur, je joue tous les rôles et c’est très plaisant. Autant au cinéma, je n’ai aucun droit de regard sur le montage, alors que dans l’écriture j’ai un regard tout au long et jusqu’à la fin. Je n’accepte pas une couverture qui ne me correspond pas. J’ai mon mot à dire. Je sais que tous les auteurs n’ont pas ce privilège, mais à l’âge où je suis rendue dans l’écriture, chanteuse et comédienne, j’ai ce privilège. J’arrive toujours avec des idées soutenues, précises qui plaisent bien à mon éditeur. Je m’implique beaucoup dans mon travail d’auteur.

MiQ : Au fil des ans, on dirait que l’écriture prend de plus en plus une grande place dans votre métier. Est-ce que je me trompe?

Louise Portal : Non. Il y a moins de rôles. D’abord, la carrière d’actrice est encore présente, mais moins qu’avant. Même si j’ai eu des rôles fabuleux ces dernières années, je viens encore de tourner deux films, mais je ne suis pas l’actrice qui est occupée comme je l’ai été il y a une dizaine d’années. Doucement, l’écriture a pris plus de place dans mon quotidien, non seulement j’écris mon journal, mais j’écris des oeuvres. La saison littéraire vient d’ouvrir, donc ce n’est pas ma saison d’actrice, mais d’écrivaine qui prend la place. Je fais de la promotion, des conférences, des salons du livre. Chaque année cela grossit.

MiQ : La réédition de « Jeanne Janvier » sorti en 1981 sera en librairie en février 2009. Vous souhaitez faire connaître ce récit à une nouvelle génération?

Louise Portal : C’est surtout pour répondre à la demande des lecteurs qui ne pouvaient plus se procurer le roman. Ils me disent souvent via mon site Internet (www.louiseportal.com), que c’est la seule oeuvre qui manque à la collection. Je me suis dit dans le fond, je suis rendue à sept ou huit livres, ce serait peut-être intéressant de rééditer cette oeuvre de jeunesse, je l’appelle même mon pêché de jeunesse. Au fond cette Jeanne, elle précède toutes mes autres Jeanne des autres oeuvres. Cette Jeanne, c’est mon journal et on ne sait pas gêner cette fois-ci pour écrire « Journal de mes 20 ans : 1968-1978« . Je n’essaye plus de me camoufler derrière « Jeanne Janvier« , c’est moi, c’est mon journal intime où je parle de ce que je vivais dans ma vingtaine.

MiQ : Quels sont vos projets ?

Louise Portal : Au niveau littérature, je suis en train de travailler depuis plus d’un an sur le second tome de « Cap-au-Renard » qui est prévue pour l’automne 2009. Au niveau cinéma, j’ai deux films qui vont sortir dont « Le bonheur de Pierre » avec Pierre Richard, Sylvie Testud et Rémi Girard que j’ai tourné ici au Saguenay. Ensuite le film que j’ai tourné au Maroc « Un ange à la mer« , sous la direction de Frédéric Dumont, qui est belge, avec Olivier Gourmet qui est formidable. J’ai un projet d’un tournage au printemps pour le mois de juin 2009.

MiQ : Est-ce que cela vous plairait d’écrire un film?

Louise Portal : Une adaptation d’un de mes romans j’aimerais beaucoup. Je serai certainement consultante à la scénarisation, pas scénariste parce que c’est un vrai métier. Quand on lit mes romans, c’est très cinématographique. J’ai un sens de l’évocation. Le livre « Cap-au-Renard« , a passé proche d’avoir une adaptation au cinéma. J’avais trouvé un réalisateur, un scénariste, mais on n’a pas trouvé le producteur. Donc, le projet est en attente. C’est très difficile de monter un film. Le roman « L’Angélus de mon voisin sonne l’heure de l’amour » j’aimerais beaucoup que cela fasse un film. Le livre se promène entre certaines mains et j’espère que cela donnera des résultats.

P.-S. : Louise Portal et Jacques Hébert donnent des conférences en solo ou en duo. Les personnes intéressées n’ont qu’à consulter le site www.louiseportal.com. Ils y trouveront toutes les informations concernant le genre de conférences qu’ils proposent.

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Catégories :Septembre 2008

La 44e édition du Salon du livre du Saguenay–Lac-Saint-Jean, un succès sur toute la ligne !

Le Salon du livre du Saguenay–Lac-Saint-Jean clôture sa 44e édition. Les objectifs sont atteints en termes de visiteurs, soit près de 19 000 personnes dans l’enceinte de l’événement. « Nous avons pu constater que la qualité des visites s’est accrue. Les gens se préparent et prennent le temps de tout découvrir », selon le directeur général, Richard Lafleur.

La satisfaction des exposants a été des plus probantes tout au cours des quatre journées du Salon. Selon Liliane Lord des éditions du Phoenix, « cela a été une expérience magique, vécue parmi des gens attachants de la région ». Pour sa part, Amy Lachapelle, des éditions Z’ailées, laquelle est ici pour la première année, le Salon est « très accueillant, tant au niveau de la population que de l’organisation ».

Des moments forts

Le public a eu la chance d’assister à quatre activités-phares : le jeudi soir, la remise des Prix AbitibiBowater, le vendredi soir, la Rétrospective littéraire Le Quotidien des auteurs du Saguenay–Lac-Saint-Jean, le samedi matin, le lancement du Concours Lecteur-Lectrice 2009 et, le samedi soir, la soirée Hommage à Louise Portal. Ces événements ont connu un vif succès. Selon Louis Côté, trésorier du conseil d’administration du Salon du livre, « l’Hommage de Louise Portal a été une soirée chargée d’émotions, un moment propice pour souligner la carrière – principalement de l’écrivaine – dans une ambiance chaleureuse. Sans doute un des plus beaux instants auxquels les gens ont pu assister et qui restera gravé dans les annales du Salon du livre ».

La veille, Louise Portal avait participé au souper Poésie, Délices et Harmonie à l’Auberge des Battures, accompagnée de Patrick Drolet et de Jean-François Beauchemin, un moment magique selon la centaine de participants. M. Georges Coiffier, propriétaire de l’auberge et passionné de poésie, a offert une prestation fortement appréciée de l’assistance.

Un autre moment couronné de succès a été la réalisation des Clips des Lecteurs Télé-Québec au cours desquels des finalistes et des gagnants du Concours Lecteur-Lectrice 2008 ont animé une rencontre avec un auteur jeunesse sur la Place AbitibiBowater. Encore cette année, les auteurs ont été impressionnés par la qualité des entrevues et la spontanéité des apprentis-journalistes.

Hors les murs

Plus de 6 000 personnes ont participé à l’une ou l’autre des 105 activités organisées sur tout le territoire du Saguenay–Lac-Saint-Jean. La rencontre de Denis Monette à la Bibliothèque Georges-Henri-Lévesque de Roberval a accueilli, à elle seule, plus de 300 personnes.

La 44e édition vient à peine de se terminer, que le comité organisateur se remet déjà au travail, afin de préparer la prochaine édition, qui aura lieu du 1er au 4 octobre 2009. Entre-temps, il procédera aux exercices d’évaluation et offrira de nouveau le Concours Lecteur-Lectrice 2009 aux écoles. Les membres de ce comité remercient grandement leurs partenaires, leurs collaborateurs et, surtout, les nombreux bénévoles qui permettent la réalisation du Salon du livre du Saguenay–Lac-Saint-Jean année après année.

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Source : Chantale Tremblay,Coordonnatrice aux communications
Salon du livre du Saguenay–Lac-Saint-Jean

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Catégories :Septembre 2008

Première journée terminée

DSC_511 Nous avons débuté les festivités avec l’Ouverture Officielle jeunesse, cette présentation individuelle des auteurs jeunesse ayant captivé l’attention des jeunes et des moins jeunes. Les auteurs ont su transmettre leur ardeur et leur énergie et la fébrilité était palpable.

Nous avons accueilli près de 2 700 élèves qui ont assisté à plusieurs moments forts lors de leur visite au Salon du livre du Saguenay-Lac-Saint-Jean dont les animations de Richard Petit au Carrefour de bande dessinée Énergie et de Marie-Hélène Vézina à la Place AbitibiBowater. L’ambiance est très agréable et selon M. Raymond Dufresne de Béliveau éditeur « C’est vivant, il y a toujours de l’action » .

L’équipe du Salon du livre vous invite à se joindre à eux pour les activités à venir. Ne manquez pas l’heure du midi au Salon avec la performance de Ivy (Lézards amoureux, Gallimard) à 11 h 15 sur la Place AbitibiBowater qui sera suivie d’une entrevue de Florence Nicole (Libre expression) à 11 h 45 et de Denis Monette (Logiques) à 12 h 15 animées par Annie Lachance. Vous pouvez consulter la programmation en ligne au www.salondulivre.ca.

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Source : Chantale Tremblay
Coordonnatrice aux communications

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Catégories :Septembre 2008

" Les Princes de Santerre – Tome 1 : Premier mal "

Récit :

Deux frères que tout unit, car ils sont jumeaux et Marqués-du-destin par Vorgrar, le plus puissant des six membres de la Race Ancestrale. Deux frères que tout oppose, car l’un est élevé par son père, le Grand Seigneur Alisan, et l’autre par sa mère, originaire du Pays de Santerre. C’est en eux que se précisent les deux Pensées, celles qu’on nomme le Bien et le Mal. Ils deviendront des adversaires, qui s’aiment autant qu’ils se haïssent. De l’issu de leur affrontement dépendra l’avenir de tous les peuples du Monde d’Ici.
Tandis que Vorgrar tourne le dos a ses froeurs, les évenements se précipitent a Saur-Almeth, la flamboyante cité Alisane. Le Grand Mirthris Sauragon découvre que son épouse s’est enfuie en emmenant un de ses fils en Pays de Santerre. Une poursuite sans pitié s’engage tandis que le second fils reste auprès de son père, convoitant son pouvoir, première étape qu’il doit franchir afin de dominer le Monde d’Ici. Inexorablement, les Races Anciennes, les Races Premieres et le Moyen Peuple seront entraînés dans le Premier Mal.

Avis :

Attention : Lire ce livre peut vous entraînez dans une dépendance à savoir : connaître la suite.

Oui, ce livre on l’attendait et nous ne l’espérions plus. Après son incroyable histoire en quatre tomes « Eldnade », l’auteur, Luc Saint-Hilaire, nous revient en forme. Et quelle forme !

Le premier tome des « Princes de Santerre« , est assez réussi. On y découvre la genèse de ces deux frères jumeaux. L’écriture regorge d’une extraordinaire mise en scène des personnages. J’aime particulièrement, quand les auteurs bousculent le lecteur, pour ma part le pari est réussi. Il ne lasse jamais son lecteur. À chaque chapitre, il lui donne de nouveaux indices, de nouveaux évènements interviennent avec une grande élégance.

Malgré certains passages qui peuvent se répéter, ce roman est totalement unigénérationnel. Un adolescent pourra prendre autant du bon temps qu’un adulte.

Un bon livre d’aventure.

Références :

Titre : Les Princes de Santerre – Tome 1 : Premier mal
Auteur : Luc Saint-Hilaire
Éditeur : Éditions de la Mortagne
ISBN : 978-2-89074-745-6
Prix : 22,95 $

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Catégories :Septembre 2008

" La consolante " d’Anna Gavalda

24 septembre 2008 1 commentaire

Récit :

Pendant presque trois ans (mille quatre-vingt-quinze jours), j’ai vécu dans la tête, et le corps, d’un homme qui s’appelle Charles. Charles Balanda. (Parce que le matin où je me suis dit « Allez… J’y vais. Je commence aujourd’hui », nous étions en août 2006 et qu’avant de monter dans ma soupente, j’avais (pour gagner du temps !) feuilleté le journal. On y faisait part du décès d’un homme qui portait ce nom et j’aimais cette idée, de contrarier un peu les
Parques… (À ce moment-là, j’ignorais tout de ce Charles (ce qui m’amuse dans l’écriture, c’est de me lire évidemment) et ne savais pas qu’il aurait une peur panique des chevaux, (j’étais loin d’imaginer qu’il en croiserait…), or il se trouve que Balanda (cela je le savais, Galoubet etc.) est un nom célèbre dans le milieu hippique. Bah…
Nobody’s perfect…) (Beaucoup de parenthèses et un(e) prière d’insérer qui part déjà dans tous les sens, tant pis pour l’éditeur…)) Au début de l’histoire, ce Charles, mon Charles, 47 ans, apprend la mort de la mère d’un de ses amis d’enfance et perd complètement les péd… les étriers. Comme c’est un garçon cartésien (architecte et ingénieur), il prend sur lui et fait de grands efforts pour se remettre en selle. En vain.
Bien des chapitres plus tard, sa sœur, inquiète, lui demandera :
– Hé… Tu ne serais pas en train de nous préparer une petite crise de la cinquantaine, toi ?
La midlife crisis, comme ils disent…
– Tu crois ?
– Mais ça m’en a tout l’air…
– Quelle horreur. J’aurais aimé être plus original… Je crois que je me déçois un peu,
réussit-il à plaisanter.

Non, Charles, je vous rassure. Ce n’est pas ça. Enfin, ce n’est pas ce que j’ai voulu… Je n’aurai pas le culot d’affirmer que vous êtes, que nous sommes tous les deux, « plus originaux », mais la crise de la cinquantaine n’était pas du tout mon propos. Ce que je voulais, c’était vous choper un matin à la descente d’un avion, vous tabasser, vous rouer de coups jusqu’à ce que vous soyez à terre, et vous le serez, souvenez-vous, sur le boulevard de Port-Royal, à terre et couvert de sang, pour ensuite vous aider à vous relever en vous tendant… d’autres rênes… Voilà qui n’est pas tellement plus original, je le concède, mais ce qui « bouge encore » à l’heure de ma prière, ce sont les deux femmes qui encadrent votre chute. Celle qui vous a désarçonné, qui s’appelle Anouk, qui était très gaie, mais qui
donne à ce texte un petit goût triste et amer. Et l’autre, her name is Kate, qui va vous aider à virer les éperons, et qui –en nous racontant des choses affreuses, en nous prenant à la gorge le temps de sa confession– changera la lumière.
La lumière, le ton, l’écriture, et même la typographie de cette histoire. Tout devient plus léger, plus souple, plus… incliné. Donc vous voyez, c’est vous qui m’avez obsédée, mais ce n’est pas vous le héros. Ce sont elles. Vous étiez là pour les servir. Et si nous les avons tant aimées, vous et moi, c’est parce qu’elles sont, chacune à leur manière, absolues, absolument généreuses. Encore des bons sentiments, on va dire… Oui. Pardon. À défaut de faire de la bonne littérature, les gens généreux font de beaux personnages. Je dis pardon mais n’en pense rien. À la page 478, Kate m’a déjà graciée : « … il ne faut pas croire à la bonté des gens généreux. En réalité ce sont les plus égoïstes… »
Et puis il y a les enfants aussi… Je voulais un livre avec des enfants qui soient vivants à l’intérieur. Et là, ce mercredi 6 février 2008, à l’heure où je m’insère comme je peux en comptant mes abattis, je me souviens qu’ils y sont, ces enfants, et, rien que pour eux, je suis bien heureuse de l’avoir écrit… Deux femmes, un homme qui va boitillant de l’une à l’autre et plein de gamins tout autour.
Voilà pour La Consolante.

Avis :

Anna Gavalda a le don d’écrire des romans qui collent parfaitement au temps présent. Bien souvent, le quatrième livre est le plus attendu, car il détermine la longévité de l’auteur. Ici, elle réussit un superbe livre qui se lit avec passion et plaisir.

« La consolante » est écrit d’une brillante façon, c’est la perfection à l’état pur. Ce n’est pas pour rien que dès sa sortie au Québec, ce roman fut classé dans les meilleures ventes.

L’auteure jouit d’une liberté totale avec ces personnages. Elle les fait explorer des lieux peu communs et elle explore aussi les différentes facettes de l’être humain avec brio. Parfois elle conteste, mais elle s’efface devant ces personnages pour leur donner un terrain de jeu incalculable. Anna Gavalda est l’auteure des années 2000.

En lisant ce roman, vous allez retrouver certains de vos amis. Les personnages sont vivants et cela se ressent. Les émotions sont saines, brillamment décrites. Bref, un roman qui se lit avec plaisir.

Même si ce roman est d’environ 600 pages, ne boudez pas votre soif de lecture. Ce livre est comme un bon chocolat : il se déguste jusqu’à la fin.

À lire !

Auteure :

Anna Gavalda est née le 9 décembre 1970 à Boulogne-Billancourt. Enfance bucolique avec ses trois frères et sœurs qui restent ses meilleurs amis. Des petits boulots. A toujours aimé écrire. Elle vit dans la banlieue sud de Paris. Elle écrit matin et soir avec l’envie de raconter des histoires à tout le monde. Elle élève ses deux enfants le reste du temps. En 2000 Grand Prix RTL-Lire pour Je voudrais que quelqu’un m’attende quelque part.

Références :

Titre : La consolante
Auteure : Anna Gavalda
Éditeur : La dilettante – Flammarion Québec
ISBN : 978-2-84263-152-9

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Catégories :Septembre 2008

Le Salon du livre s’en vient à grand pas !

Réunion de production du 20 septembre 2008 Le décompte est enfin lancé, plus que quelques jours avant le grand événement littéraire. Le Salon du livre ouvrira ses portes dès jeudi matin 9 h avec l’Ouverture Officielle jeunesse. Cette activité promet d’être palpitante avec plus d’une quinzaine d’auteurs jeunesse et animée par l’auteur et éditeur, Robert Soulières.

Le comité organisateur, les techniciens et les bénévoles du Salon du livre du Saguenay-Lac-Saint-Jean, soit 150 personnes au total, vous préparent une 44e édition qui promet d’être captivante. Des confidences, des révélations et du divertissement, sans oublier l’animation continue dans le Toup’tit Salon Desjardins ainsi qu’au Carrefour de la BD énergie.

Venez nous visiter au Centre des Congrès, Holiday Inn Saguenay, du 25 septembre au 28 septembre pour attraper notre fièvre de la lecture. Nouveauté cette année, nous serons désormais ouvert sur l’heure du midi, les jeudi et vendredi. Pour ne rien manquer, consultez la programmation complète au www.salondulivre.ca.

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Source : Chantale Tremblay
Coordonnatrice aux communications

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Catégories :Septembre 2008

Exclusif : Le directeur du "Salon du Livre du Saguenay-Lac-Saint-Jean", répond à vos questions

Cette année, le Salon du Livre du Saguenay-Lac-Saint-Jean, fête sa 44e édition, ce qui en fait le plus ancien salon.
Au fil des années, ce dernier, est devenu une référence pour les autres régions. À l’approche du Salon du Livre, il était temps de poser les questions au directeur-général, Richard Lafleur. Parmi celles-ci, il y a aussi vos questions, que vous m’avez transmis par courriel.

MiQ : Lors de la conférence de presse de la semaine passée, les personnes présentes ont pu se rendre compte que le Salon du Livre navigue aucunement sur un bateau de croisière profitant pleinement de sa notoriété. Vous êtes chaque année en continuelle remise en question pour comment encore amélioré le Salon du Livre. Est-ce une volonté de votre part ou du public toujours plus exigeant ?

Richard Lafleur : Disons que la pulsion de nos clients, mais aussi la pression du public. Évidemment, l’évènement est une institution dans la région, ce que nous disions en conférence de presse, c’est que plus les activités sont nombreuses, plus cela génère des visiteurs au Salon du Livre. La pression vient aussi des exposants, qu’ils souhaitent des espaces supplémentaires. On risque cependant, et ce n’est plus un secret, que nous sommes à l’étroit. Nous ne pouvons pas répondre à tous les besoins de nos exposants. On nous demande de doubler la surface, c’est un peu difficile. La pression des auteurs eux-mêmes aussi est forte. Nous avons des programmes très complets, des rencontres hors murs, des rencontres dans les écoles, dans les bibliothèques, … Nous existons pour donner la parole aux auteurs. Il faut savoir que le monde littéraire, est un petit monde et tout ce sait. Les auteurs lorsqu’ils se rencontrent, parlent abondamment de notre Salon du Livre, parce qu’ils sont occupés. Il faut souligner que nous sommes le seul organisme similaire à avoir une politique d’accueil pour les auteurs. On les rémunère pour leurs présences.

MiQ : Cette année, vous vous êtes fixé quels objectifs en terme de participation ?

Richard Lafleur : Si nous pouvions tourner autour de 19 000 visiteurs, ce serait très bien. C’est ce que nous avons depuis plusieurs années. Il faut ajouter à cela tous les jeunes et les adultes que nous allons toucher avec les activités hors les murs pendant le salon. On estime cela à 5000 ou 6000 personnes supplémentaires. Donc, le chiffre est de 25 000 personnes que nous rejoignons avec le Salon du Livre. Il y a eu 1600 participants au concours « Lecteurs et lectrices » de l’année. Cela fait beaucoup de personnes. Avec les quatre commissions scolaires, nous rejoignons 40 % des élèves. Dans le cadre des visites scolaires, 5000 élèves visiteront le Salon du Livre.

MiQ : Les personnes qui assistent chaque année au Salon du Livre, remarquent la présence régulière du public jeannois. Pourtant cette année, vous faites une opération séduction pour le Lac-Saint-Jean. Dans le journal Le Point du 9 septembre dernier, ont a pû lire que vous courtisez le lac. Pensez-vous que le Lac-Saint-Jean, peut encore mieux faire en terme de participation au salon ?

Richard Lafleur : C’est une opération que nous effectuons depuis cinq ans. Nous prenons le soin de rencontrer tous les médias du Lac-Saint-Jean, pour aller leur donner en priorité les grandes lignes du Salon du Livre. Nous le faisons dans le respect des visiteurs du Lac-Saint-Jean, ils représentent entre 20 et 25 % du public annuel. Les Jeannois sont fidèles au Salon du Livre. Chaque année, nous honorons les auteurs du Saguenay-Lac-Saint-Jean. Il faut dire aussi que le Saguenay, n’est pas très loin, c’est à 20 ou 30 minutes d’Alma par l’autoroute. En une semaine, 17 rencontres auront lieu dans les écoles d’Alma avec à peu près six auteurs.

MiQ : Le salon se nomme « Salon du Livre du Saguenay-Lac-Saint-Jean », avez-vous pensez à réaliser un Salon du Livre au Lac-Saint-Jean en intervalle avec le Saguenay ?

Richard Lafleur : C’est une très bonne question. Ce qu’il faut savoir, il y a neuf « Salon du Livre » au Québec, qui sont membres de l’AQSL (l’Association québécoise des Salons du Livre), nous y sommes affiliés depuis les tous débuts. Le but de cette association est de regrouper le calendrier de chacun de ces salons pour ces évènements. Pour tenir un Salon du Livre, il faut savoir qu’il existe des contraintes. Par exemple : on ne peut pas tenir deux évènements en même temps, deuxièmement il est impossible de tenir deux salons à moins de 10 jours d’écart. Cela prend minimum deux semaines entre chaque salon. Chaque salon à des contraintes locatives ou climatiques qui entrent en ligne de compte. En février, c’est impensable de tenir un Salon du Livre. La ville de Sept-Îles a d’ailleurs déplacé son salon. De plus, l’AQSL doit tenir compte des autres Salons du Livre dans le monde (Paris, Frankfurt, …) et nos exposants n’ont pas de grosses équipes. Ces derniers vivent dans leurs valises, donc faut aussi leur laisser le temps qu’ils aillent un peu chez eux. Quand nous parlons de date, il faut être honnête pour dire que ce n’est pas le Salon du Livre de Paris qu’il changera ces dates pour nous. L’industrie du livre québécois et Canadienne, nous demande aussi de tenir compte des autres salons qui se déroulent au Canada. Depuis dix ans, il y a eu une explosion de ces évènements dans les communautés francophones hors Québec.

MiQ : Comment expliquez-vous que le livre soit l’un des derniers médias non téléchargeables sur Internet et dont justement les médias ne semblent pas trop en faire sa promotion ?

Richard Lafleur : On est un peu mal placé en tant que diffuseur de livres. Nous sommes une vitrine de la littérature. Possiblement que dans notre salon d’ici cinq ans, ce sera différent. Il sera sans doute possible de pouvoir acheter du livre numérique. Mais entre vous et moi, le livre (l’objet en soi) est un format qui ne vieillira pas. Le plaisir de lire un lire, de tourner les pages, de respirer les pages, parfois même l’annoté, mais je pense que le contact avec le livre sera toujours maintenu. Les supports peuvent changer, mais notre créneau est de promouvoir la lecture. J’attire aussi l’attention sur le droit d’auteur de ces livres numériques.

MiQ : Beaucoup d’auteurs viennent de la région du Saguenay-Lac-Saint-Jean, on explique comment ce vivier d’auteurs qui émerge dans la région?

Richard Lafleur : Depuis 20 ans, le volet qui reconnaît les auteurs du Saguenay-Lac-Saint-Jean existe, une définition toute simple est à la base de cela : « Sont reconnus comme auteur du Saguenay-Lac-Saint-Jean, tout écrivain résident ou originaire de la région ». À travers cette remise de leur roman en format reliure de luxe (sous coffret), nous les reconnaissons comme auteur d’ici. Nous sommes le seul salon à reconnaître ces auteurs. Nous rendons aussi hommage à ces auteurs chaque année.

MiQ :Les activités hors murs sont nombreuses cette année. L’idée de mettre à la disposition du public qui utilisent les transports en communs des livres est né comment ?

Richard Lafleur : Depuis l’année dernière, nous avons des discussions avec les personnes qui s’occupent des « Journées de la culture ». Nous expliquions que le salon avait les mêmes dates que leurs évènements. Nous avons travaillé avec eux sur un projet d’offrir plus de 400 livres dans les transports en commun. Cela peut être des livres usagés ou des livres presque neufs. Cela est né de provoquer la promotion de la lecture. Nous évoluons constamment, pour forcer la main un peu de tout le monde.

MiQ : Entre le Salon du Livre et les éditeurs il y a une réelle fusion. Vous expliquez comment cette relation que l’on pourrait appeler une passion. Est-ce dû à notre qualité d’accueil ?

Richard Lafleur : C’est la complicité. Notre politique d’accueil des auteurs est unique. Dès qu’ils nous témoignent leurs intérêts de participer à notre salon, ils embarquent dans un processus d’être présent tant au salon que dans les activités dans les écoles, les bibliothèques, … Nous travaillons constamment avec les éditeurs, ce sont pour la plupart des amis. Chaque année nous dégageons un budget de 70 000 $ pour rémunérer ces auteurs. Pour nous, c’est une enveloppe que nous maintenons à bout de bras. Tout notre travail n’est que du respect envers les auteurs, mais aussi envers les maisons d’édition. Encore une fois, c’est la complicité. Je me permets aussi pour souligner le travail de nos bénévoles qui accueillent chaque visiteur avec le sourire. Après le salon, nous reconnaissons leur travail via une soirée et les éditeurs qui étaient présents, nous offrent des livres pour remercier les bénévoles. Ces derniers repartent chez eux avec un colis de cinq à six livres.

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P.-S. : Je remercie Richard Lafleur pour sa fraîcheur, mais aussi pour sa passion pour les auteurs. Depuis 1988 – date à laquelle il a pris en main le Salon du Livre – il dynamise le salon d’une façon exemplaire. Par cette présente, je voudrais lui témoigner tout mon respect. Merci Richard !

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" Mieux vendre grâce au Home Staging " d’Arcand & Poitras

Récit :

Qu’est-ce que le Home Staging ? Un concept visant à mettre en valeur votre propriété afin de la vendre rapidement et au meilleur prix possible. France Arcand, agent immobilier, et Brigitte Poitras, décoratrice d’intérieur, sont les animatrices de l’émission à succès Bye-Bye Maison !, diffusée à Canal Vie. Fortes de leur longue expérience, elles nous offrent un ouvrage unique et essentiel à toute personne désirant vendre sa popriété.

Saviez-vous que la vente d’une propriété se joue à l’intérieur des 90 premières secondes ? Quels sont les critères de base pour plaire à un acheteur potentiel ? Quelles sont les couleurs susceptibles de séduire le plus grand nombre de visiteurs ? Quel est l’éclairage adéquat ? La disposition des meubles et des encadrements à privilégier ? etc.

Les deux expertes du Home Staging au Québec vous révèlent ici des dizaines de trucs et astuces indispensables. Elles vous présentent aussi de nombreuses transformations de pièces « avant-après » pour vous aider à visualiser concrètement leurs suggestions.

Vendre sa propriété, c’est comme offrir un cadeau. On lui donne le plus beau des emballages. Grâce à ce précieux outil de vente, débordant de photos et de conseils judicieux, vous vous assurez la meilleure transaction possible. À vous de jouer maintenant !

Avis :

Vendre sa demeure n’est pas une chose facile. Il faut souvent faire appel aux judicieux conseils d’une décoratrice d’intérieurs afin de donner un cachet à la maison ou à l’appartement.

Ce livre règle ce problème d’une façon assez simple sans pour cela dépenser beaucoup d’argent.

Vous serez aidé par France Arcand et Brigitte Poitras, les célèbres animatrices de Bye-Bye Maison sur les ondes de Canal Vie. Ne nous le cachons pas, depuis ces dernières années, les rénovations sont devenues de plus en plus importantes, c’est même devenu le sport national des québécois. Pour une des rares fois, dans les livres de ce genre, il pourrait se vendre en Europe sans pour cela ajuster le texte aux contextes européens.

Le livre est très bien réussi dans son ensemble. Les images « avant » et « après » sont même surprenantes. On se demande même à quelques reprises, si en suivant ces conseils, nous allons obtenir le même résultat.

Mieux vendre sera un livre qui sera, sans aucun doute, sur plusieurs tables de chevet et je ne m’étonne pas qu’une hausse des ventes dans les produits de rénovations soit au bout de la ligne.

Je conseille aussi ce dernier pour les rénovations sans pour cela vendre la maison. Les bonnes idées sont toujours bonnes à prendre.

Les deux reines de Bye-Bye Maison ont réussi un coup de maître.

Chapeau les filles !

Auteures :

France Arcand, agent immobilier, et Brigitte Poitras, décoratrice d’intérieur, sont les animatrices de l’émission à succès Bye-Bye Maison !, diffusée à Canal Vie.

Références :

Titre : Mieux vendre grâce au Home Staging
Auteures : France Arcand & Brigitte Poitras
Éditeur : Éditions de la Mortagne
ISBN : 9782890747395
Prix : 24,95 $

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