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" Vous qui croyez me posséder " de Denis Richard

Récit :

Pagecouverture Elle hante ses cauchemars depuis des années, il lui sauve la vie la première fois qu’il la voit. Ils ne se sont jamais rencontrés, mai sil y a cinq ans, elle a dessiné son portrait. Hasard, coïncidence ou signe du destin ? Quelle est cette force qui les pousse l’un vers l’autre ? Et pourquoi deviennent-ils les jouets de phénomènes étranges et les victimes potentielles de desseins meurtriers ?

Avis :

Ci-dessous, retrouvez le texte de ma chronique diffusé sur Radio-Canada à l’émission « Beau temps, mauvais temps », animée par Paule Therrien.

Depuis le 16 octobre, un premier roman suscite beaucoup d’intérêt auprès des lecteurs. Il se nomme « Vous qui croyez me posséder », signé Denis Richard. Sur cet auteur, on sait peu de choses. Que faisait-il auparavant ? C’est un mystère. Tel un astre venu de « je ne sais où », l’auteur livre un premier roman très bien ficelé, qui ouvre la porte au paranormal et au suspense. Les critiques le surnomment déjà : le maître du roman fantastique! Je dirai que son fantastique : est intriguant, grand public et écrit avec passion. Denis Richard, habite Montréal. Pour un jeune auteur, il aurait pu être publié au Québec, mais les éditions Michel Lafon en France, lui ont ouvert les bras et ils ont eu raison de le signer tout de suite. Il transporte son lecteur en Europe, à Paris plus exactement. Le quartier où se situe l’histoire est aux alentours de la cathédrale Notre-Dame de Paris, rue de Rivoli et la Seine. En quatrième couverture, il est écrit que l’auteur est dans la lignée de Marc Lévy, auteur de « Toutes ces choses qu’on ne s’est pas dites » et de Harlan Cohen, auteur d’ « Innocent » un spécialiste des polars.  Moi, je dirai que l’univers de Denis Richard, se rapproche plus de Guillaume Musso, auteur de « Je reviens te chercher » qu’à Harlan Cohen. La touche Marc Lévy est indéniable, on ressent chez l’auteur une profonde admiration et il prend justement quelques éléments de Lévy pour planter son décor. Il mêle brillamment le paranormal et le suspense. Le passé et le présent se conjuguent et s’unissent parfaitement à l’histoire. Pour un jeune auteur, il possède déjà son style littéraire bien particulier qui va séduire un large public. Je peux même dire, que ce livre sera un succès mondial ou rien. Cela ne m’étonnerait pas qu’un jour, ce roman devienne un film. Toutes les scènes sont cinématographiques. Denis Richard a de belles tournures de phrases qui fonctionnent rapidement, quand son éditeur américain, Swain Wilcox, l’appelle à 1h du matin il écrit : « Si les Français n’étaient pas si snobs, ils s’aligneraient sur le fuseau horaire de la côte est américaine et utiliseraient le dollar plutôt que le franc français ». L’histoire, c’est un jeune écrivain américain, David Sandborn, qui marche dans les rues de Paris afin de retrouver son inspiration. Il découvre qu’un vieillard, un sans domicile fixe, l’observe. Ce dernier lui annonce qu’il vient de lui sauver la vie. Il lui annonce qu’une femme sortira bientôt de la banque et qu’il devra lui parler, sans quoi elle aura un accident. La femme qui sort de la banque, est celle qui hante ces cauchemars au jeune auteur. Il l’aborde et lui sauve la vie quand un scooter fonce sur elle après que son pneu éclata. Cette fille est Susana de Villanueva, qui tient un blogue sur Internet et lors de ces confidences, elle écrit qu’elle vient de croiser un homme qui vient de lui sauver la vie. Mais que son visage lui dit quelque chose. Autre personnage central, est son éditeur, Swain Wilcox. Il est américain de 150 kilos et de deux mètres de hauteur. Un éditeur séducteur, macho (il dit : « Lorsque j’engage une secrétaire, le premier critère de sélection n’est pas leur intelligence »). Derrière ces apparences bourrues, d’ours mal léché, cet homme est un réel protecteur pour ces auteurs. Certaines tournures de phrases pour Wilcox, m’ont fait penser à San Antonio. Sans doute un autre auteur qui a inspiré Denis Richard. Dans le roman, Susana a acheté les trois premiers romans de David Sandborn et l’auteur écrit : « Dès les premières pages, elle avait compris pourquoi il était reconnu comme une valeur sûre de l’édition, un de ceux qui le seraient encore dans vingt ans. En quelques phrases, il campait des personnages drôles, dramatiques, pudiques ou pervers, mais toujours touchants : des êtres tourmentés qui refusaient le destin qui leur avait été dévolu. Derrière chaque mot se devinait une réflexion profonde sur la vie, la beauté et l’absurdité de la nature humaine. Et on percevait la sensibilité de son auteur. Avec délicatesse, David abordait des drames qui émouvaient le lecteur jusqu’aux larmes ». Ces mots pourraient très bien définir ce premier roman. Il correspond en tout point, à ce que l’auteur souhaite faire passer à ces lecteurs. De l’émotion, des personnages drôles, pudiques, des êtres tourmentés, mais toujours attachants. Pour un auteur québécois, Denis Richard, manie la plume comme les grands auteurs avec aisance, volubilité et surtout avec une émotion fébrile. Tout comme Marc Lévy, chacun de ces prochains romans font créer la surprise. Le succès est devant lui. Un grand auteur est né. En un seul roman, il vient d’entrer dans la cour des grands auteurs contemporains. Retenez ce nom : Denis Richard.

Auteur :

Dans la lignée de Marc Lévy et de Harlan Coben, Denis Richard a créé un univers fascinant, habité par des personnages hauts en couleur. Ce roman au rythme infernal vous ensorcellera avec ses rebondissements à couper le souffle et son dénouement imprévisible. Mêlant brillamment le paranormal et le suspense, le passé et le présent, Denis Richard s’impose comme un maître du roman fantastique.

Références :

Titre : Vous qui croyez me posséder
Auteur : Denis Richard
Éditeur : Michel Lafon
ISBN : 978-2749909479

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Catégories :Novembre 2008
  1. Michelle
    28 novembre 2008 à 2:14

    Bonjour,
    bravo pour votre site. Je termine un voyage à Montréal (température glaciale mais peuple tellement chaleureux!) et je rapporte ce livre avec moi (à Nice). Un pur délice. L’auteur était au salon du livre. Très sympa. Savez-vous s’il fera une tournée promo en France ?
    Merci
    Mimi

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