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Archive for the ‘Novembre 2008’ Category

" Un mariage en décembre " d’Anita Shreve

Récit :

Pour célébrer leur mariage, Bill et Bridget ont décidé de rassembler leur ancien groupe d’amis. Un moyen de rattraper le temps, alors que les jours de Bridget sont comptés. Que rêvaient-ils d’être et que sont-ils tous devenus ? Vingt ans après, quels secrets brûlent-ils de dévoiler ou voudraient-ils garder enfouis ? Entre passions inavouées, drames refoulés, culpabilité et pardon, tous vont devoir affronter les blessures et les vérités qui les hantent depuis tant d’années…

Avis :

Mesdames, cette chronique est pour vous.

Voici un roman qui vous charmera. C’est comme regarder une comédie sentimentale.

Le ton est léger, les amours sont simples, pourtout au fil de la lecture, ce qui semblait être simple, deviendra complexe.

Les vieilles blessures feront de nouveau surface et les vérités seront dites quelque vingt années après.

Un roman qui fait du bien, qui relaxe et surtout qui nous coupe du temps qui passe.

Mesdames, courez acheter ce livre.

Références :

Titre : Un mariage en décembre
Auteure : Anita Shreve
Éditeur : Belfond
ISBN : 978-2-7144-4295-6
Prix : 24,95 $

Copyright – Made in Québec – Jean-Luc Doumont – 2008
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Catégories :Novembre 2008

" Ritournelle de la faim " de J.M.G. Le Clézio

Récit :

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Ma mère, quand elle m’a raconté la première du Boléro, a dit son émotion, les cris, les bravos et les sifflets, le tumulte. Dans la même salle, quelque part, se trouvait un jeune homme qu’elle n’a jamais rencontré, Claude Lévi-Strauss. Comme lui, longtemps après, ma mère m’a confié que cette musique avait changé sa vie.
Maintenant, je comprends pourquoi. Je sais ce que signifiait pour sa génération cette phrase répétée, serinée, imposée par le rythme et le crescendo. Le
Boléro n’est pas une pièce musicale comme les autres. Il est une prophétie. Il raconte l’histoire d’une colère, d’une faim. Quand il s’achève dans la violence, le silence qui s’ensuit est terrible pour les survivants étourdis. J’ai écrit cette histoire en mémoire d’une jeune fille qui fut malgré elle une héroïne à vingt ans.

Avis :

Plus que je m’avançais dans le roman, plus j’avais le sentiment qui grandissait en moi, celui de rester sur ma faim quand je refermerai ce dernier. Donc, j’ai pris tout mon temps pour le dévorer, ligne après ligne, pour me rendre compte que ce que j’avais supposé n’aura jamais pointé le bout de son nez.

Le Clézio, le nouveau récipiendaire du Prix Nobel de la littérature 2008, est devenu un tel phénomène littéraire, que cet opus s’est envolé en quelques heures dans les librairies françaises.

L’écriture est maîtrisée, un style littéraire bien rare de nos jours très dépouillé, des dialogues riches qui ont du vécu. Mais au-delà de tout cela, l’histoire de fond est une pure merveille, au point de ne pas vouloir refermer le livre et de le lire jusqu’à la fin. Dans mon cas, l’horloge a indiqué 2h45 A.M., quand j’ai eu terminé.

« Ritournelle de la faim » c’est le regard d’un homme sur l’enfant et l’adolescent qu’il était. Un adolescent fébrile et amoureux, qui rencontrera cette héroïne qui ne la quittera jamais.

Une oeuvre majestueuse.

Le roman de l’année!

Auteur :

J.M.G. Le Clézio est né à Nice le 13 avril 1940 ; il est originaire d’une famille de Bretagne émigrée à l’Île Maurice au XVIIIe siècle. Il a poursuivi des études au Collège littéraire universitaire de Nice et est docteur en lettres. Malgré de nombreux voyages, J.M.G. Le Clézio n’a jamais cessé d’écrire depuis l’âge de sept ou huit ans : poèmes, contes, récits, nouvelles, dont aucun n’avait été publié avant Le procés verbal, son premier roman paru en septembre 1963 et qui obtint le prix Renaudot. Son œuvre compte aujourd’hui une cinquantaine d’ouvrages, parmi lesquels La Fièvre (1965), Terra Amata (1967), Désert (1980, Grand Prix Paul Morand de l’Académie française), Le Chercheur d’or (1985), Hasard (1999), L’Africain (2004), Ritournelle de la faim (2008). Le prix Nobel de littérature a été décerné à J.M.G Le Clézio en 2008.

Références :

Titre : Ritournelle de la faim
Auteur : J.M.G. Le Clézio
Éditeur : Gallimard
ISBN : 9782070122837

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Catégories :Novembre 2008

" Au risque de déplaire " de Denise Bombardier

Récit :

Comment susciter le débat dans une société qui le vit souvent comme une menace ? Au Québec, on n’aime pas « la chicane » et cette pusillanimité irrite à bon droit Denise Bombardier, qui ne voit aucun avantage à démissionner de ses idées et à rechercher en toutes circonstances l’unanimité et les consensus mous. Elle croit plutôt que c’est à la vigueur de ses débats internes qu’on juge de la vitalité d’une démocratie. Qu’ils portent sur les accommodements raisonnables, le climat politique et social, la vie intellectuelle ou l’éducation des enfants, les textes réunis ici, s’ils sont nés des sollicitations de l’actualité, concernent des enjeux permanents sur lesquels Denise Bombardier ne craint jamais de prendre position, et donc de relancer le débat, au risque de déplaire.

Avis :

Denise Bombardier aime donner son avis et surtout que le monde réagit à ses propos qui sont toujours très bien expliquer. Son écriture est si passionnante que le débat qu’elle souhaite prend vite forme. Ce livre retrace ces chroniques parues dans Le Devoir entre le mois de mars 2006 à avril 2008.

Heureux hasard des calendriers, son livre est sorti au moment des élections provinciales au Québec. Au passage, elle égratigne le Parti Québécois en écrivant :

C’est le parti d’un rêve brisé, un parti qui s’empêtre dans ses dogmes, ses contradictions et sa lassitude intellectuelle. C’est un parti à la recherche de son âme, un parti dérouté, épuisé par ses querelles intestines, qui doute non seulement de lui-même, mais surtout du peuple dont il est issu.

Elle n’est pas « politiquement correct » et encore moins, ne cherche l’unanimité dans ces propos. C’est cela que nous aimons, qu’elle brasse un peu les idées préconçues en nous donnant une nouvelle vision.

À la fin de ce récit, je me suis posé une question « Avec tout ce qu’elle a écrit, en s’attaquant presque à tout le monde. À-t-elle encore des amis? ». Seule, elle le sait.

Un livre au franc-parler, comme on aime tant.

Magnifique!

Auteure :

Journaliste, romancière et essayiste, Denise Bombardier est connue dans toute la francophonie. Éditorialiste à la télévision du réseau TVA, collaboratrice de Paul Arcand à la radio et chroniqueuse au Devoir, elle demeure une figure incontournable de la vie intellectuelle québécoise.

Références :

Titre : Au risque de déplaire
Auteure : Denise Bombardier
Éditeur : VLB Éditeur
ISBN : 978-2-8964-9034-9
Prix : 27,95 $

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Catégories :Novembre 2008

Deux nouveaux titres au Noroît

Bahman Sadighi – Parages de tu

Récit :

parages

le bruit du mot
le bruit de l’arbre

la chaleur du merle

le bruit du bois
le bruit du feu
le bruit de toi

le bruit de la brèche lente
lente de la main et du mot

le bruit

Avis :

Je sors d’une lecture qui donne des ailes. Une lecture où les mots sont simples, bien posés, bien travaillés.

À travers « Parages de tu », nous entrons en contact avec l’univers de Sadighi. Un univers tendre, amoureux et parfois tiraillé par l’amour.

Les poèmes sont souvent source d’inspiration. Ce livre en est une belle preuve.

Si vous aimez lire des poèmes, je vous recommande ce livre, qui est un pur joyau de la littérature.

Références :

Titre : Parages de tu
Auteur : Bahman Sadighi
Éditeur : Éditions du Noroît
ISBN : 978-2-89018-626-2

E.D. Blodgett – Le poème invisible

Récit :

invisible

Est-il possible de faire
une bague d’étoiles
de se la mettre au doigt
et d’y voir l’univers
aussi grand qu’une main

Avis :

C’est une révélation extraordinaire que je viens de lire. Le poète E.D. Blodgett, nous livre des poèmes (à gauche en français, à droite en anglais) d’une profondeur et d’une humanité profonde.

Les mots touchent au plus profond de nous-mêmes. Ces mots sont d’une poésie où l’excellence se mélange avec la fébrilité qui se ressent à chaque ligne. « Le poème invisible » ne devrait pas rester si invisible auprès des lecteurs.

Références :

Titre : Le poème invisible
Auteur : E.D. Blodgett
Éditeur : Éditions du Noroît
ISBN : 978-1-894543-47-7

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Catégories :Novembre 2008

" Qu’ai-je donc fait " de Jean d’Ormesson

Récit :

Dans Qu’ai-je donc fait, Jean d’Ormesson révèle sur lui et sur les siens des pans entiers d’existence qu’il a longtemps gommés. Sur les différents milieux auxquels il a appartenu, sur leur langage, sur leurs croyances, et leurs modes de vie, il jette avec précision et humour une lumière nouvelle. Il passe à quelques aveux et donne de lui-même une image nouvelle. Et du monde où nous vivons une vision ironique et enchantée.

Avis :

Réelle icône de la littérature française et membre de l’académie française, Jean d’Ormesson, nous offrent un nouvel opus digne des plus grands écrivains français d’un autre siècle, ceux qui resteront à tout jamais dans nos bibliothèques.

À la lecture de ce livre, qui est une sorte de réflexion personnelle sur son existence, ce cache de magnifiques phrases :

J’écris pour y voir un peu plus clair et pour ne pas mourir de honte sous les sables de l’oubli.

J’ai passé mon temps à me demander ce que je faisais dans ce monde où j’ai été jeté, sinon par hasard, je n’en sais rien, du moins sans avoir été consulté.

J’ai toujours pensé que je serais un des derniers à écrire encore un livre comme on les écrivait dans les siècles évanouis : avec une plume ou un crayon, sur du papier, dans cette langue millénaire aujourd’hui menacée dont se servaient Chamfort, Mérimée, Giraudoux ou Colette, sans machine d’aucune sorte, sans trop se soucier de la mode ni des lecteurs, dans le sillage des grands anciens dont on s’éfforçait de se souvenir au lieu de rompre avec eux.

Même s’il est moins connu au Québec versus la France où les talk-shows se l’arrachent, d’Ormesson est un écrivain exceptionnel, qui a toujours insufflé un souffle nouveau sur la littérature. Un vrai lecteur qui n’a jamais lu un d’Ormesson, n’est pas un véritable lecteur. Pour preuve, bien des auteurs se disent inspirer par ces écrits.

« Qu’ai-je donc fait » est un témoignage d’un homme sur la vie du passé qu’il met au présent et où certaines choses du présent se mettent au passé.

Une écriture subtile, rigoureuse, dont on ressent le respect des mots bien posé.

Une oeuvre incontournable.

Mes respects, cher maître…

Auteur :

Jean d’Ormesson a publié, entre autres : La Gloire de l’Empire, Au plaisir de Dieu, Mon dernier rêve sera pour vous, Histoire du Juif errant, La Douane de mer, Une autre histoire de la littérature française, Le Rapport Gabriel, Voyez comme on danse, C’était bien, Et toi mon cœur pourquoi bats-tu, Une fête en larmes, La Création du monde et, dans la collection « Bouquins », La vie ne suffit pas.

Références :

Titre : Qu’ai-je donc fait
Auteur : Jean d’Ormesson
Éditeur : Robert Laffont
ISBN : 978-2-221-11198-7

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Catégories :Novembre 2008

Frédérick Durand doublement honoré en Mauricie !

Les Éditions Vents d’Ouest sont fières d’annoncer que, dans le cadre de la soirée Arts excellence 2008 organisée par Culture Mauricie, l’auteur Frédérick Durand a remporté le Prix de littérature – Librairie Clément-Morin grâce à son recueil de nouvelles noires et fantastiques À l’intention des ombres, paru en février 2008 aux Éditions Vents d’Ouest. Par ailleurs, le même Frédérick Durand a aussi été honoré dans la catégorie « jeune artiste » lors de la
soirée de reconnaissance Éclair de jeunesse, organisée par le Forum jeunesse Mauricie.
Frédérick Durand est un écrivain d’une grande polyvalence qui excelle dans des domaines aussi variés que la poésie, la littérature fantastique, la littérature générale et la littérature pour la jeunesse. Les Éditions Vents d’Ouest sont heureuses de le compter parmi leurs auteurs. Bravo Frédérick !

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Source : Vent d’Ouest

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Catégories :Novembre 2008

Deux nouvelles rubriques bientôt…

Chers lecteurs et lectrices,

Prochainement, je vais inaugurer deux nouvelles rubriques sur le site. La première sera consacrée aux CD et une seconde portant sur les nouveautés de l’Office National du Film.

Vous avez été nombreux à m’envoyer des courriels me demandant des chroniques sur les CD et DVD (documentaire). Je ne souhaite pas vous offrir des chroniques de films traditionnels. Mais le documentaire se rapproche plus de la littérature, donc je vous ferai découvrir de beaux documents que vous pourrez commander directement sur Internet. Pourquoi l’ONF? Ils proposent des documentaires de grande qualité qui suscite beaucoup d’intérêt.

Vous êtes actuellement, plus de 16 800 personnes par semaine, à visiter mon site et je vous en remercie de ce beau succès. Si ce dernier fonctionne, c’est grâce à votre fidélité, mais aussi à mes précieux collaborateurs pour qui j’ai une grande estime et une profonde admiration.

N’hésitez pas à m’envoyer des courriels, j’y répondrai dans les plus brefs délais. Mon adresse courriel : jld.chron.litt@cgocable.ca

Merci de votre fidélité.

Jean-Luc

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" Mémoires d’un quartier – T.2 – Antoine " de Louise Tremblay-D’Essiambre

Récit :

Deuxième tome de la saga, Antoine poursuit l’histoire de la famille Lacaille. Antoine dessine. C’est sa passion. Mais c’est aussi une source d’angoisse depuis le début des cours du samedi. Son professeur a une technique bien particulière pour apprendre le dessin aux petits garçons. Et Antoine n’est plus certain d’aimer apprendre à dessiner de cette façon…
Bernadette a retrouvé sa routine quotidienne. Après le départ d’Adrien et la naissance de Charles, une belle complicité s’est installée entre elle et sa belle-mère. Ce qui pallie à l’humeur exécrable de Marcel, son mari. Évangéline, de son côté, jubile: son fils Adrien viendra passer l’été chez elle. En attendant, son attention est tournée vers les nouveaux voisins, une musicienne, Anne Deblois, et son époux… Laura est songeuse. Cécile Veilleux, une docteur de Québec, lui a fait une proposition excitante. Si ses parents acceptent, cette aventure lui ouvrira les portes d’un monde qu’elle ne connaît pas du tout. Mais si certaines portes s’ouvrent, d’autres se referment… 

Avis :

Pour le second tome de « Mémoires d’un quartier« , Tremblay-D’Essiambre arrive encore à captiver son lecteur avec aisance. On retrouve les personnages avec une grande joie.

Avec ce second tome, je me suis rendu compte de la force de son histoire, qui pourrait très bien devenir une télésérie pour la télévision. La magie des décors et des personnages sont si homogènes que l’on en ressort séduit.

Une fois de plus, Tremblay-D’Essiambre, nous offre une oeuvre riche, scintillante et très bien ficelée. Les dialogues sont très vivants. J’adore.

Oserai-je la mettre au défi? À chaque début de chapitre, elle ouvre ce dernier avec un extrait d’une chanson. Je lui lance une idée. Inclure un extrait d’une chanson de Sardou.

À lire sans hésiter.

Auteure :

La réputation de Louise Tremblay-D’Essiambre n’est plus à faire. Auteure de plus d’une vingtaine d’ouvrages et mère de neuf enfants, elle est certainement l’une des auteures les plus prolifiques du Québec. Finaliste au Grand Prix littéraire Archambault en 2005, invitée d’honneur au Salon du livre de Montréal en novembre 2005, elle partage savamment son temps entre ses enfants, l’écriture et la peinture, une nouvelle passion qui lui a permis d’illustrer plusieurs de ses romans. Son style intense et sensible, sa polyvalence, sa grande curiosité et son amour du monde qui l’entoure font d’elle l’auteure préférée d’un nombre sans cesse croissant de lecteurs.

Références :

Titre : Mémoires d’un quartier – Tome 2 – Antoine
Auteure : Louise Tremblay-D’Essiambre
Éditeur : Guy Saint-Jean Éditeur
ISBN : 978-2-89455-300-8
Prix : 24,95 $

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Catégories :Novembre 2008

Quinze ans, un livre publié… et un prix littéraire!

Frédéric Tremblay, auteur du roman Une ruse inversée, publié chez Joey Cornu Éditeur, vient d’accomplir un exploit inégalé. À peine âgé de quinze ans, le jeune écrivain vient de recevoir le Prix Cécile-Gagnon 2008, décerné à l’auteur d’un premier roman.
Cela fait de lui l’un des plus jeunes auteurs couronnés à ce jour au Québec. De plus, il recevra une bourse de 1000 $. Il a déjà publié son second roman et aurait plusieurs projets en tête…Nous lui souhaitons une belle carrière.

Rappelons que les deux autres finalistes étaient Marie Lasnier, pour Tatiana au pays du vent, chez Dominique et Compagnie ainsi que Roger Marcotte, pourDes pâtes et des vertèbres, aux Éditions de la Paix.

Une mention spéciale du jury a également été décernée à Mathieu Fortin pour son romanLe loup du sanatorium, publié chez Les six brumes. Félicitations au lauréat, de même qu’aux finalistes.

Le Prix Cécile-Gagnon

Créé en 1997 à la suggestion de l’écrivaine Francine Allard, le Prix Cécile-Gagnon de l’Association des écrivains québécois pour la jeunesse (AEQJ) et financée l’AEQJ salue annuellement la relève en littérature pour la jeunesse en
décernant une bourse de 1000$ à l’auteur d’un premier roman pour la jeunesse. La bourse est offerte par l’AEQJ grâce aux droits d’auteur des recueils de nouvelles publiés annuellement par l’AEQJ. Publiés d’abord aux éditions Pierre Tisseyre, puis aux éditions Vents d’Ouest, ils sont aussi une idée originale de Francine Allard.

De plus, les finalistes et les lauréats du Prix Cécile-Gagnon ont le plaisir, dans l’année suivant la remise, de visiter les bibliothèques de leur région et de rencontrer leurs jeunes lecteurs dans le cadre de la Tournée des finalistes.

C’est grâce à des subventions du Conseil des Arts et des Lettres du Québec (CALQ) et du Programme d’aide au développement de l’industrie de l’édition (PADIÉ) de Patrimoine Canada que cette tournée est rendue possible.

En 2004, un second volet, visant à honorer les nouveaux auteurs d’albums pour la jeunesse, s’est ajouté au volet «roman». Maintenant, à tous les trois ans, les nouveaux auteurs d’albums pourront eux aussi être reconnus à juste titre.

La remise du Prix Cécile-Gagnon se tient au Salon du Livre de Montréal, en compagnie des auteurs, éditeurs, juges, commanditaires, médias et, bien évidemment, de jeunes lecteurs.

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Source :

Marie-Josée Soucy
Coordonnatrice du Prix Cécile Gagnon 2008
Association des écrivains québécois pour la jeunesse (AEQJ)

Evelyne Gauthier
Relationniste

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Catégories :Novembre 2008

" Le monde des insectes " de Jean-Claude Teyssier

25 novembre 2008 1 commentaire

Récit :

Le monde des insectes Redoutés ou admirés, familiers ou rares, utiles ou nuisibles, les insectes nous fascinent depuis toujours. Il y a ceux qui nous entourent habituellement, libellules, abeilles, fourmis et incontournables moustiques, mais aussi les créatures plus rares ou moins visibles, comme les phasmes, les lucanes, les mantes religieuses ou autres papillons nocturnes. Toutes espèces confondues, ils représentent plus de la moitié des êtres vivants connus, soit 80 % des espèces animales : cet univers grouillant méconnu, notamment des citadins, mérite que l’on s’intéresse à lui le temps d’une balade dans la nature.

Entrez dans le monde des insectes à travers plus de 200 photographies exceptionnelles accompagnées de textes de JEAN-HENRI FABRE, le célèbre entomologiste de la fin du XIXe siècle, qui a fait de la description des insectes une véritable oeuvre littéraire.

Depuis le succès de Microcosmos en 1996, aucun beau livre n’a proposé au grand public de découvrir le monde extraordinaire des insectes.

  • Enfin un beau livre sur les insectes, accessible au grand public et bien loin des guides scientifiques rébarbatifs.
  • Les textes de Jean-Henri Fabre nous en apprennent beaucoup sur les petites bêtes et se lisent somme un roman !

Auteur :

JEAN-CLAUDE TEYSSIER est un photographe naturaliste franco-québécois. http://www.jeanclaudeteyssier.com/

Références :

Titre : Le monde des insectes
Auteurs : Jean-Claude Teyssier
Éditeur : Michel Lafon
ISBN : 9782749909309

Entrevue avec Jean-Claude Teyssier

MiQ : D’où est partie l’idée de ce livre?
Jean-Claude Teyssier : Comme je suis entomologiste, j’ai toujours aimé faire des photos d’insectes. Avec le temps, j’avais beaucoup de photos, j’ai proposé de faire un livre.

MiQ : Pourquoi les insectes ont mauvaise réputation?
Jean-Claude Teyssier : Pour eux, ils n’ont pas de chance. C’est notre éducation en fait. Cela remonte à très loin. On a toujours dit que cela pique, ou que cela gratte. C’est un monde à part.

MiQ : Dans l’avant-propos, Hubert Reeves écrit :  » Ce n’est pas la taille d’un être vivant qui détermine son importance. Peut-être même est-ce l’inverse?  » La biodiversité est-ce un trésor qui est bien protégé?
Jean-Claude Teyssier : Je ne croîs pas. On a même du souci à se faire. Je vois la dégradation, ne serait-ce dans les prairies, qu’il ne passe plus les mêmes choses qu’auparavant. Il y a une diminution des insectes et ces derniers font partie de la chaîne. Si eux diminuent, le reste diminuera aussi.

MiQ : Vos photographies sont des chefs-d’œuvre de perfection et de détail. Comment travaillez-vous avec les insectes?
Jean-Claude Teyssier : Je vais dans les prairies ou dans les champs, c’est comme une chasse photographique. Au gré du hasard, je trouve les insectes qu’il me plaît. Une chose est certaine, quand je décide d’aller dans un tel endroit, je sais ce que je vais trouver. Il y a du hasard, mais aussi de la connaissance du milieu.

MiQ : Quelles sont les qualités que doit avoir une bonne photo?
Jean-Claude Teyssier : Le plus important c’est le fond. Il faut que l’image soit pure. Peu de choses doivent perturber la photo. Je ne fais pas beaucoup de photos, pour ces raisons. Les photos ne sont pas retouchées au logiciel “ Photoshop ”. Je croîs que l’on peut faire de très bonnes photos, sans ajouter un logiciel.

MiQ : Vous dites que vous êtes un photographe naturaliste. Existe-t-il une différence avec un photographe?
Jean-Claude Teyssier : On utilise souvent le mot “ naturaliste ” pour des personnes qui photographient la nature. Le terme du dictionnaire est même que l’on étudie en même temps ces changements. Moi je photographie, mais j’étudie aussi les insectes. Je peux regarder des heures le comportement de ces insectes, notez le tout pour récolter un maximum d’informations sur leurs comportements.

MiQ : De tous les insectes que vous avez observés, quels sont ceux qui vous ont le plus surpris?
Jean-Claude Teyssier : Le plus bel insecte est la mante religieuse. Ce dernier a une physionomie extraordinaire. C’est un bel insecte.

MiQ : Quels conseils donneriez-vous à un jeune photographe?
Jean-Claude Teyssier : Le mieux c’est d’apprendre à aimer ce qu’ils observent. Il faut étudier son milieu, absolument. Bien le connaître, c’est bien le photographier. La photographie, n’est qu’une expression, mais étudier le monde animal, est très intéressant.

MiQ : Quels sont vos projets?
Jean-Claude Teyssier : Je ne l’ai pas dit à mon éditeur, mais le prochain livre est fini aux trois quarts. Toujours sur les insectes, araignées,… Je vais ajouter les batraciens et les reptiles.

Copyright – Made in Québec – Jean-Luc Doumont – 2008
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