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Archive for 15 octobre 2008

Décès du photographe William Claxton

image William Claxton est décédé le 11 octobre dernier à Los Angeles. Né dans le Sud de la Californie, William Claxton détient une place spéciale dans l’Histoire de la photographie américaine. Il a su créer, depuis le début de sa carrière, des photographies qui ont rassemblées les foules grâce à leur atmosphère emplie d’intimité et de soul. Reconnu pour son style poétique et sensible, Claxton fut longtemps considéré comme le plus éminent des photographes de musique jazz. Ses œuvres ont gracié un nombre incalculable de couvertures d’albums jazz et de magazines pendant plus de cinq décennies.
En 1952, alors qu’il étudie à UCLA, Claxton commence à photographier un jeune trompettiste alors inconnu, nommé Chet Baker. La collection d’images résultant de ces sessions a été vantée à travers le monde du jazz.
Depuis le début de sa carrière – pour Life, Paris Match et Vogue, entre autres – Claxton a travaillé et a créé de belles amitiés avec plusieurs étoiles d’Hollywood, dont Frank Sinatra et Steve McQueen. Reconnu dans le monde de la musique, Claxton devient l’un des membres fondateurs de The Recording Academy, producteurs des Grammy Awards. En 2003, il reçoit le distingué Lucie lors du International Photography Awards.
Claxton collabore avec son épouse dans les années soixante, le mannequin Peggy Moffitt, afin de créer une collection éblouissante regroupant les images de mode mettant en vedette les designs révolutionnaires de Rudi Gernreich. Le film Basic Black, réalisé par William Claxton, est considéré par plusieurs comme le premier vidéoclip de mode et fait maintenant parti de la collection au Musée d’Art Moderne de New York. A ce jour, les images de Claxton/Moffitt/Gernreich de cette époque sont encore acclamées à titre d’exemples impérieux de l’art moderne. Avec plus d’une trentaine de bouquins et d’expositions à son actif, William Claxton a su toucher des gens du monde entier à travers ses œuvres.

Né le 12 octobre 1927, William Claxton est décédé suite à des complications d’insuffisance cardiaque, dans sa ville natale de Los Angeles. Il laisse dans le deuil son épouse Peggy Moffitt et leur fils Christopher. « J’aimais profondément Bill, il était un pilier de notre maison d’édition. Il était un grand photographe et un homme merveilleux, qui a touché les vies de ses amis par sa générosité, son charme et sa gentillesse », déclare son éditeur Benedikt Taschen.

Copyright – Made in Québec – Jean-Luc Doumont – 2008
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Catégories :Octobre 2008

" Jour de souffrance " de Catherine Millet

Récit :

Jour de souffrance « Dans les semaines qui ont suivi la sortie de La Vie sexuelle de Catherine M., je me suis rendu compte qu’une question revenait toujours dans les réactions des lecteurs :  » Comment avez-vous fait avec la jalousie ?  » J’ai alors pensé que mon projet n’était pas abouti tant que je n’avais pas répondu à cette question. » Le coup de tonnerre littéraire qu’a provoqué La Vie sexuelle de Catherine M. révélait le regard singulier que l’auteur portait sur son corps et sur sa vie. Aujourd’hui, elle raconte son « autre vie », celle où s’effondre de manière étrange et imprévue un pan de son existence, cette crise traversée dans un mélange de rêves et de déchirements. Jour de souffrance est un défi d’écrivain : à la fois le prolongement d’une oeuvre puissante et son contraire implacable, maîtrisé et saisissant.

Avis :

Chaque livre de Catherine Millet attire en France une somme considérable d’articles. À la fois adulée et détestée par la critique, on peut dire qu’elle ne passe pas inaperçue. Elle créé l’évènement et sait comment utilisée les médias.

Pour en revenir au récit, il est à la hauteur de l’auteure, à la fois sincère et voyeur. Elle ne cache pas son addiction à la masturbation qu’elle conseille à toutes les femmes, mais aussi elle ouvre tout grande la porte sur sa relation avec Jacques Henric.

C’est l’histoire d’un couple libertin dont la jalousie est venue titiller leurs multiples expériences. Elle, la libertine s’est sentie jalouse de perdre l’homme qu’elle aime.

Elle décrit très bien la sensation de jalousie qui s’est installée en elle en découvrant des lettres d’une des conquêtes de son compagnon.

Catherine Millet est une femme qui écrit comme elle vit : avec intensité.

À lire !

Auteure :

Catherine Millet est directrice de la rédaction d’art press. Elle est l’auteur de plusieurs ouvrages dans le domaine de l’art contemporain. Son récit La Vie sexuelle de Catherine M., publié au Seuil en 2001, a été traduit dans une quarantaine de langues.

Références :

Titre : Jour de souffrance
Auteure : Catherine Millet
Éditeur : Flammarion
ISBN : 978-2080689054

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